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Voici les pays que Trump s’est mis à dos depuis son investiture présidentielle en janvier dernier.
Qu'il en ait été son intention ou non, Donald Trump a entraîné le monde dans un conflit aux allures de guerre commerciale en menaçant le Canada, le Mexique, mais aussi la Chine d’imposer des tarifs douaniers américains à l’importation de leurs produits.
Dans un discours plus large, le président des États-Unis a promis aux élites mondiales en janvier de réduire leurs impôts si elles importent des produits manufacturés aux États-Unis, et réitéré ses menaces d'imposer des droits de douane s'ils ne le font pas.
Qu’essaie donc vraiment de faire Trump? Selon des experts, il cherche à utiliser les droits de douane et l'accès au marché comme levier pour forcer les autres pays à ouvrir les parties protégées de leurs économies aux entreprises américaines. Voilà qui place la planète sous tension.
Voici les pays que Trump s’est mis à dos depuis son investiture présidentielle en janvier dernier… Quoique certaines nations tendent à le suivre.
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1er février | Trump signe les décrets
Donald Trump signe les décrets présidentiels le 1er février à sa résidence de Mar-a-Largo, en Floride, pour imposer dès la semaine suivante des droits de douane de 25 % au Canada, avec un tarif de 10 % sur le pétrole.
La Maison-Blanche précise que le décret de M. Trump comprend également un mécanisme permettant d’augmenter les taux si le Canada riposte contre les États-Unis, comme il l’a menacé.
Comme prévu, le Canada riposte en imposant lui-même des contre-tarifs douaniers de 25% sur des produits américains.
3 février | L’entrée en vigueur des tarifs reportée de 30 jours
Le président Trump a reporté de 30 jours l’entrée en vigueur prévue de tarifs douaniers de 25% imposés aux importations canadiennes.
Les conditions: la sécurisation de la frontière entre les deux pays avec l’ajout de milliers de policiers le long de la frontière et un nouvel engagement du Canada à ajouter les cartels mexicains à la liste des entités terroristes.
En réaction, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a lui aussi levé sa menace de contre-tarifs.
4 février | «Des tensions jamais vues depuis la Deuxième Guerre mondiale»
Mélanie Joly en appelle à des investissements militaires supplémentaires devant la classe économique en conférence à Montréal dans le cadre d’un événement de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
«Il va falloir plus d'investissements en défense, et plus vite», dit la ministre fédérale des Affaires étrangères. «On a des tensions jamais vues depuis la Deuxième Guerre mondiale.»
5 février | Carney a entendu Trump et Joly
Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC), Mark Carney, promet d'atteindre la cible de 2 % du PIB pour les dépenses militaires en vertu de l'OTAN d'ici 2030, soit deux ans avant la date butoir que s'est fixée le gouvernement du premier ministre sortant, Justin Trudeau.
Trump a récemment exprimé clairement sa frustration quant aux investissements, selon lui insuffisants, de plusieurs pays membres de l'OTAN, comme le Canada.
6 février | Pas de concessions canadiennes sur la gestion de l'offre
Malgré les menaces de tarifs douaniers du président américain Donald Trump et les inquiétudes concernant l'accès au marché laitier du Canada, la ministre du Commerce international, Mary Ng, affirme que le gouvernement fédéral ne fera pas de concessions sur la gestion de l'offre.
Lorsqu'on lui a demandé directement lors d'une entrevue avec CTV si le Canada ne fera pas de concessions sur la question, Mme Ng a répondu simplement, en disant que c'était le cas.
7 février | Carney, le préféré
Le candidat à la direction du Parti libéral, Mark Carney, serait le plus apte à négocier avec le président des États-Unis, Donald Trump, que le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, et ses collègues candidats à la direction, Chrystia Freeland et Karina Gould, selon un nouveau sondage de Nanos Research réalisé pour CTV News.
1er février | Legault veut pénaliser les États-Unis
Après la signature des décrets de Trump, le premier ministre du Québec, François Legault, réagit en disant croire que plusieurs entreprises de la province seront «très affectées» par ces mesures. Il entend participer à la riposte canadienne.
Il a estimé à 100 000 le nombre de pertes d'emplois qui pourraient survenir en raison des tarifs douaniers imposés par Donald Trump.
3 février | Une «épée [...] au-dessus de nos têtes»
François Legault s’est réjoui avec beaucoup de modération après l’annonce du report de 30 jours de l’imposition de tarifs douaniers de 25% par le président américain Donald Trump sur l’importation de produits canadiens.
«C’est une bonne nouvelle mais, en même temps, l’incertitude reste», a prévenu M. Legault en conférence de presse en fin d’après-midi à Montréal.
«C’est un peu ça qui est achalant avec M. Trump: il y a toujours cette épée qui est au-dessus de nos têtes. Et ça, c’est pas bon en économie.»
4 février | Le premier ministre François Legault plaide, lors d'une rare déclaration ministérielle au Salon rouge, pour une diversification de l'économie québécoise et propose la création d'un «long chantier» afin de rendre l'économie du Québec moins dépendante des États-Unis.
1er février | Le Mexique et le Canada, même combat
Comme pour le Canada, Trump menace d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations mexicaines aux États-Unis.
4 février | La présidente Sheinbaum, comme Trudeau
La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, accepte de déployer 10 000 soldats à la frontière américaine pour lutter contre le trafic de drogue, obtenant un sursis plusieurs heures avant le Canada.
5 février | Les soldats mexicains investissent la frontière
Une ligne de camions de la Garde nationale et de l'armée mexicaine a été déployée le long de la frontière séparant Ciudad Juárez et El Paso, au Texas, accompagnant la première vague d'un déploiement de 10 000 soldats que le Mexique a promis d'envoyer à sa frontière nord à la suite des menaces tarifaires du président américain Donald Trump.
4 février | La Chine lève le ton
La Chine annonce une série de mesures de rétorsion contre les États-Unis, notamment des droits de douane sur les importations de produits tels que le charbon, les produits de gaz naturel liquéfié et le pétrole brut, ainsi qu'une enquête sur Google pour des pratiques anticoncurrentielles.
La nation asiatique place également deux autres entreprises américaines sur une liste d'entités non fiables, ce qui pourrait les empêcher d'investir en Chine… L’inverse que ce que Trump semblait désirer à l’origine.
Dans la foulée, le service postal américain (USPS) décide de ne plus accepter les colis en provenance de Chine et de Hong Kong après que les États-Unis des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les marchandises chinoises. L’USPS met aussi fin à une exception douanière qui permet aux colis de faible valeur d'entrer aux États-Unis sans payer de taxe.
L’USPS fait marche arrière le lendemain.
4 février | #BuildTheResistance
Un mouvement visant à s'opposer aux premières actions de l'administration du président Donald Trump prend de l'ampleur en ligne, avec des plans pour manifester à travers les États-Unis.
Le mouvement s'est organisé autour des hashtags #buildtheresistance et #50501, qui signifie «50 manifestations, 50 États, un jour». De nombreuses manifestations sont prévues dans les capitoles des États, mais d'autres se dérouleront dans d'autres villes.
4 février | Trump veut Gaza
Trump révèle qu’il veut que les États-Unis prennent possession de la bande de Gaza et la réaménagent après une délocalisation des habitants palestiniens.
«Nous en serons propriétaires et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes non explosées dangereuses et autres armes sur le site», a-t-il indiqué au début d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou.
6 février | Délocalisation de Palestinien: Israël s'active
Israël a commencé à préparer le départ d'un grand nombre de Palestiniens de la bande de Gaza, conformément au plan du président Donald Trump pour le territoire.
4 février | La Colombie annule un important contrat pétrolier aux États-Unis
Le président colombien Gustavo Petro a ordonné à la compagnie pétrolière publique Ecopetrol d'annuler une coentreprise avec une société américaine qui devait produire environ 90 000 barils de pétrole par jour, invoquant des préoccupations environnementales.
Dans un discours télévisé à l'échelle nationale, M. Petro a déclaré qu'il s'opposait à la récente prolongation d'un accord entre Ecopetrol et Occidental Petroleum, ou Oxy, car il impliquait l'extraction de pétrole par fracturation hydraulique, une technique critiquée par les groupes environnementaux et utilisée pour extraire le pétrole et le gaz de la roche de schiste.
4 février | Une offre
Au Salvador, en Amérique centrale, le président propose d'accepter les déportés des États-Unis de toute nationalité, y compris les criminels américains violents actuellement emprisonnés aux États-Unis, pour calmer Trump. Ce dernier et son administration étudiaient l’offre en date du 5 février.
4 février | L’ONU reçoit un avis des États-Unis
5 février | Blitz égyptien
Israël a commencé à préparer le départ d'un grand nombre de Palestiniens de la bande de Gaza, conformément au plan du président Donald Trump pour le territoire. Dans le même temps, l'Égypte a lancé jeudi un blitz diplomatique en coulisses pour tenter de contrecarrer ce plan, selon des responsables.
Le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi n'a pas réagi publiquement à la proposition de M. Trump de reloger la majeure partie des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et de confier aux États-Unis la responsabilité de la reconstruction du territoire.
Mais des responsables égyptiens, s'exprimant mercredi sous le couvert de l'anonymat pour discuter des discussions à huis clos, ont soutenu que Le Caire avait clairement fait savoir à l'administration Trump et à Israël qu'il s'opposerait à toute proposition de ce type et que l'accord de paix avec Israël - qui tient depuis près d'un demi-siècle - était menacé.
4 février | Même le pape s'en mêle
Dans un communiqué, Vatican a indiqué être soulagé de la décision du président américain de reporter l’application de ses tarifs imposés au Canada et au Mexique, mais «les tensions accrues entre les deux plus proches voisins des États-Unis mettront beaucoup plus de temps à se dissiper», commente-t-on en prévenant qu'un long conflit pourrait entraîner l'Asie et l'Europe dans son giron.
4 février | Noboa imite Trump
Le président conservateur de l'Équateur annonce qu’il va augmenter les droits de douane sur les importations mexicaines, une mesure qui fait écho aux tarifs annoncés par le président américain Donald Trump contre le Mexique, mais qui ont ensuite été suspendus.
Le président équatorien Daniel Noboa a déclaré lundi que les droits de douane de 27% qui seront appliqués aux produits mexicains visaient à stimuler l'industrie locale. Mais le dirigeant conservateur pourrait également chercher à gagner les faveurs de Washington, où l'administration Trump a déclaré samedi qu'elle imposerait ses propres droits de douane de 25 % au Mexique.
Mais en coulisses, la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, Mary Ng, a déclaré à La Presse canadienne qu’Ottawa avait signé un accord de libre-échange avec l’Équateur, la sixième économie d’Amérique du Sud.
Avec de l'information des journalistes de Noovo Info, de The Associated Press, de La Presse canadienne et de CTV News.