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«Un soupir de soulagement collectif et audible.»
Si la menace des tarifs douaniers de Donald Trump interpelle surtout les résidents du Canada et du Mexique, les balbutiements de la guerre commerciale en Amérique du Nord ne manquent pas de faire réagir outremer.
Dans un communiqué publié mardi, le Vatican a indiqué être soulagé de la décision du président américain de reporter l’application de ses tarifs.
Le sang-froid de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a d’ailleurs été vanté par le Saint-Siège.
«Les tensions accrues entre les deux plus proches voisins des États-Unis mettront beaucoup plus de temps à se dissiper. Les deux pays n'ont aucun doute sur les intentions de la ligne dure de Trump, qu'il a exposée lors de sa campagne électorale victorieuse et qu'il n'a pas perdu de temps pour mettre en œuvre», peut-on aussi lire dans la communication du Vatican.
Celui-ci n’écarte d’ailleurs pas la possibilité que l’Asie et l’Europe soient affectées par une éventuelle récession économique découlant des mesures de Donald Trump.
Les États-Unis devaient imposer des tarifs sur les importations canadiennes à compter de mardi, mais le président Trump a annoncé un sursis de 30 jours lundi après-midi, après deux appels avec le premier ministre Justin Trudeau.
M. Trump citait l'échec du Canada à freiner le flux illégal de personnes et de drogues à travers la frontière pour justifier l'imposition de tarifs douaniers.
De son côté, M. Trudeau a mentionné avoir eu un «appel productif» avec M. Trump.
Il a dit avoir abordé avec le président la mise en œuvre d'un plan frontalier de 1,3 milliard $ qui comprend des patrouilles par hélicoptère et des engagements à nommer un «tsar du fentanyl», à répertorier les cartels de la drogue comme entités terroristes et à mettre sur pied une force de frappe conjointe Canada-États-Unis pour lutter contre le crime organisé.
Avec de l’information de La Presse canadienne.