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Mais les délais seront plus longs qu’à l’habitude et les tarifs risquent d'augmenter durant les périodes de pointe.
Afin de venir en aide aux usagers de la Société de transport de Montréal (STM) durant la grève des 2400 employés d'entretien, Uber plafonnera ses tarifs et tentera de réduire les temps d’attente avec des indicatifs supplémentaires aux chauffeurs.
L’entreprise s’attend à ce que la demande augmente de manière significative durant les prochaines semaines et encourage les usagers à partager leurs trajets afin d’économiser et de libérer des chauffeurs pour d’autres courses.
«Avec UberX Partage, les passagers peuvent partager leur course avec une autre personne se dirigeant dans la même direction et obtenir jusqu’à 20 % de réduction par rapport à une course standard», indique l’entreprise.
Mais Uber prévient qu’il y aura des délais plus longs qu’à l’habitude et que les tarifs risquent d'augmenter durant les périodes de pointe.
«Le transport en commun est un élément essentiel du réseau de mobilité à Montréal. Comme de nombreux Montréalais, nous suivons la situation de près et espérons qu’elle se résoudra rapidement», a indiqué Jonathan Hamel, gestionnaire des affaires publiques pour Uber au Québec.
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Concernant la grève des employés d'entretien de la STM, qui s'amorce à 22 heures vendredi et qui doit durer 28 jours, notons que les services essentiels sont toutefois prévus aux heures de pointe du matin, de fin d'après-midi, ainsi que tard en soirée, ce qui fait que la grève ne paraîtra guère avant samedi matin pour les usagers.
«On le sait que c’est exceptionnel et que c’est extrêmement dérangeant pour notre clientèle», a admis la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, lors d'un point de presse vendredi matin.
On demande donc à la clientèle de se «préparer d'avance» et de «planifier ses déplacements» en vue de cette troisième période de grève.
À quelques heures de cette nouvelle grève, la STM a annoncé avoir pris la décision d’«immobiliser» temporairement 181 de ses autobus de façon préventive. Cela représente 82% de sa flotte.
C'est la détection d'une défaillance du système de refroidissement du moteur de certains véhicules qui a forcé cette précaution. La STM explique que le système de refroidissement sert à «dissiper l'excès de chaleur et à maintenir le moteur à la température optimale».
On affirme que le fabricant Nova Bus, qui est responsable de la fourniture des pièces de rechange, collabore «étroitement» avec la société de transport pour remédier à ce problème.
Avec des informations de La Presse canadienne.