Les usagers du transport en commun de Montréal pourraient avoir un mois de novembre très compliqué alors que les moyens de pression des employés d'entretien pourraient avoir lieu presque tous les jours de novembre.
Le Tribunal administratif du travail devra trancher sur les services essentiels à maintenir, si la grève venait effectivement à être déclenchée.
En parallèle, les chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro et agents de station de la Société de transport de Montréal (STM) prévoient des journées de débrayage les 1er, 15 et 16 novembre.
Les usagers, eux, commencent à être de plus en plus épuisés. Certains trouvent la situation inadmissible alors que d’autres tentent de trouver des solutions pour leurs futurs déplacements.
«J’ai des cours qui ne sont pas dans les heures de pointe et je n’aurai pas le choix de rater l’école parce que j’habite à Laval», a confié une étudiante au micro de Noovo Info.
Un jeune professionnel a raconté avoir peur de rater des entrevues en raison de la grève et espère qu’il pourra se déplacer en Communauto, malgré l’achalandage.
Notons que les moyens de pression des employés d’entretien de la STM pourraient avoir lieu le 2 novembre, lors des élections municipales.
La candidate à la mairie de Montréal pour Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, veut d’ailleurs des négociations «le plus rapidement possible» avec la STM.
«J’ai toujours prôné que c’est une négociation à la table qu’il faut faire», a-t-elle souligné.
À voir dans la vidéo.
