L'élection partielle dans Arthabaska, dans le Centre-du-Québec a été officiellement déclenchée mardi après-midi à l'issue d'une réunion spéciale du conseil des ministres.
Les électeurs seront donc appelés aux urnes le 11 août, alors que des affiches des différents candidats sont en train d'être installées sur le territoire de la circonscription. Le gouvernement Legault avait jusqu’en septembre pour déclencher la partielle.
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Cette nouvelle survient quelques jours après que la Coalition avenir Québec (CAQ) ait nommé Keven Brasseur à titre de candidat en vue de la partielle dans Arthabaska.
Il fera face au chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, à Alex Boissonneault du Parti québécois ainsi qu'à Pascale Fortin de Québec solidaire.
Les récents sondages annoncent d'ailleurs une chaude lutte entre les conservateurs et les péquistes, ces derniers ne menant que par 1% dans les intentions de votes.
«Cynisme» de Legault dénoncé
«Déclencher des élections un 8 juillet, alors que les gens sont en vacances et n'ont pas la tête à suivre la politique, c’est irrespectueux pour notre démocratie», a réagi sur X la porte-parole de QS, Ruba Ghazal.
Selon Éric Duhaime, le premier ministre Legault fait preuve d'un «cynisme sans nom».
«C'est évident que la CAQ veut diminuer la portée de l'élection partielle. Je pense que M. Legault sait qu'il est en très grande difficulté (...) et tente de diminuer le taux de participation», a-t-il déclaré.
«Je demande aux conservateurs de redoubler d'efforts, de lui jouer un petit tour et d'aller voter encore plus massivement», a-t-il ajouté.
Rappelons que la circonscription d'Arthabaska-L'Érable est vacante depuis la démission d'Eric Lefebvre, qui s'est fait élire en avril dernier comme député du Parti conservateur du Canada.
La couleur politique d'Arthabaska a changé à plusieurs reprises dans les dernières décennies. Avant la CAQ, elle a appartenu aux libéraux de 2003 à 2012, avec un bref intermède adéquiste entre 2007 et 2008.
De 1989 à 2003, la circonscription du Centre-du-Québec était péquiste.
Même l'Union nationale y a planté son drapeau à cinq reprises entre 1936 et 1966. Les électeurs d'Arthabaska sont donc tout sauf acquis à un parti politique.
Avec des informations de La Presse canadienne
