Près d'une douzaine de nouveaux lits sont mis à disposition dans un refuge de l'Ouest-de-l'Île de Montréal, afin de répondre à la demande croissante de personnes ayant besoin d'un logement.
Ricochet, le seul refuge d'urgence de la région, a annoncé jeudi qu'il ajoutait 22 lits temporaires, pour un total de 102, alors que le temps se refroidit et que de plus en plus de personnes cherchent à se réchauffer.
Ce texte est ne traduction d'un article de CTV News.
Le refuge, qui offre un hébergement pour la nuit et une aide au logement aux personnes sans domicile fixe, affirme fonctionner à 106% de sa capacité depuis septembre et refuser en moyenne 260 personnes chaque semaine en raison du manque d'espace. Au plus fort de la demande, 350 personnes ont été refusées la semaine dernière.
Les lits temporaires seront ajoutés progressivement d'ici la fin de l'année jusqu'au 31 mars et offriront les mêmes services et le même soutien à tous les résidents actuels.
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«Nous fonctionnons à pleine capacité depuis des mois, et les besoins continuent d'augmenter», a expliqué la directrice générale Tania Charron dans un communiqué de presse.
«L'ajout de lits temporaires est une réponse humanitaire essentielle aux conditions hivernales, mais cela ne remplace pas les solutions à long terme. Notre objectif reste de stabiliser notre refuge à 48 lits d'urgence permanents et de développer 60 logements abordables afin d'offrir un soutien durable aux personnes en situation d'instabilité résidentielle», a-t-elle précisé.
Les lits supplémentaires sont financés par le CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal dans le cadre du programme fédéral Reaching Home.
Ricochet loue actuellement ses locaux, mais est en train d'acheter le bâtiment. L'organisme à but non lucratif affirme que le fait d'être propriétaire lui permettrait d'investir davantage dans des programmes et des services pour la communauté plutôt que dans le paiement d'un loyer.
Après avoir remporté les élections du 2 novembre, Soraya Martinez Ferrada, qui a officiellement prêté serment jeudi en tant que maire de Montréal, a déclaré que la lutte contre la crise du sans-abrisme dans la ville serait sa priorité absolue.
Pendant la campagne électorale, elle a fait plusieurs promesses sur cette question, notamment celle de tripler le budget de la ville à 30 millions de dollars par an pour lutter contre le sans-abrisme et d'investir davantage dans les organisations communautaires qui viennent en aide aux personnes vulnérables.
