Montréal élira un nouveau maire ou mairesse en novembre, mais un nouveau sondage Léger révèle que la plupart des électeurs ne savent toujours pas pour qui ils voteront.
Alors que 19% des Montréalais sont satisfaits du parti actuel, Projet Montréal, 61% des personnes interrogées souhaitent un changement.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les 20% restants sont indécis.
«Je ne sais pas si j'ai aimé le parti ou si j'aime Valérie Plante», a confié un Montréalais interrogé sur les deux derniers mandats municipaux.
«J'ai suffisamment de temps pour me renseigner sur les nouveaux candidats», a-t-il ajouté.
À ce jour, les candidats à la mairie sont Luc Rabouin de Projet Montréal, Soraya Martinez Ferrada d'Ensemble Montréal et Craig Sauvé, leader de Transition Montréal.
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Jean-François Kacou, de Futur Montréal, et Gilbert Thibodeau, d'Action Montréal, sont également en lice.
«L'été a été très étrange pour les personnes impliquées dans la politique municipale», a expliqué Sébastien Dallaire, vice-président exécutif de Léger, à CTV.
Selon lui, les candidats devront travailler dur pour attirer l'attention des électeurs.
«Nous avons des conflits mondiaux majeurs qui font également la une des journaux, et au niveau provincial, nous avons la commission sur SAAQclic. Nous avons également eu une élection partielle très médiatisée à Arthabasca cet été. Toutes ces choses ont vraiment fait la une des journaux», a mentionné M. Dallaire.
En ce qui concerne les dirigeants, le sondage suggère que 18% des Montréalais soutiennent M. Ferrada. En comparaison, 15% préfèrent M. Rabouin et 7% Mme Sauvé.
10% des électeurs penchent vers d'autres candidats, tandis que 8% n'ont pas l'intention de voter. Les autres restent indécis.
Selon la commentatrice politique Justine McIntyre, cela pourrait s'expliquer par le fait que les Montréalais ont l'impression de ne pas être entendus.
«Quand on discute avec les Montréalais, on constate que les préoccupations principales de beaucoup d'entre eux ne semblent pas nécessairement être celles des candidats. J'aimerais donc que les candidats écoutent vraiment les frustrations des Montréalais. Et une grande partie de leur frustration concerne des choses très basiques», a-t-elle dit.
«Il s'agit de la propreté. Il s'agit de se déplacer dans la ville. Il s'agit de se sentir en sécurité. Et ce sont des choses vraiment fondamentales qui, si la ville ne les réalise pas, font que le reste du discours semble insuffisant», a a jouté Mme McIntyre.

