Les pompiers de Toronto répondent chaque jour à des appels pour de fausses alarmes, ce qui représente des milliers d'appels intempestifs chaque année. Cependant, l'envoi de camions de pompiers et d'équipes coûte cher, c'est pourquoi les habitants peuvent être facturés s'il n'y a pas d'incendie réel à éteindre.
Un homme de Toronto a reçu une facture de 1 680$ parce qu'il cuisinait dans son appartement et que cela avait apparemment déclenché l'alarme incendie.
«Je l'aurais entendue», a lancé Mike Wuestefeld à CTV News.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Wuestefeld loue un appartement dans un immeuble en copropriété dans la ville et a déclaré qu'il y avait déjà eu des problèmes par le passé avec des personnes qui déclenchaient malicieusement les alarmes incendie.
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L'immeuble est équipé de caméras, de détecteurs de fumée et d'alarmes incendie dans les couloirs. M. Wuestefeld affirme qu'on lui avait dit en février que l'alarme à l'extérieur de son appartement s'était déclenchée parce qu'il cuisinait et que la fumée avait envahi le couloir.
Cependant, il ne se souvient pas que cela se soit produit et utilise rarement sa cuisinière.
«Je sais que je n'ai pas déclenché l'alarme. Je ne l'ai pas entendue. Si elle s'était déclenchée, je l'aurais entendue sonner dans l'appartement.»"
Le propriétaire de Mike Wuestefeld a reçu une facture de 1 680$ du Service d'incendie de Toronto pour «nuisance» due à une fausse alerte qu'il fallait payer.
Selon le Service d'incendie de Toronto, les fausses alarmes mobilisent le personnel et les camions de pompiers, empêchant les équipes de répondre aux appels légitimes.
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Dans une déclaration envoyée à CTV News, un porte-parole du service incendi a déclaré : «La Ville de Toronto a introduit des frais pour les fausses alarmes incendie afin d'encourager les propriétaires à s'assurer que leurs systèmes d'alarme incendie sont correctement entretenus et fonctionnent comme prévu. L'objectif est d'améliorer la sécurité du public et des pompiers, tout en protégeant les biens de la ville en veillant à ce que les ressources des services d'incendie de Toronto soient utilisées de manière efficace et efficiente et soient disponibles pour les véritables urgences lorsqu'elles sont le plus nécessaires... Nous reconnaissons et comprenons que ce processus peut être frustrant pour les résidents.»
CTV News a également contacté la direction de l'immeuble de M. Wuestefeld, mais le gestionnaire immobilier a soutenu que de la fumée provenait de l'appartement de M. Wuestefeld, ce qui a effectivement provoqué l'intervention des pompiers.
«Il était très clair que la fumée provenait de l'appartement et les pompiers sont intervenus spécifiquement pour cet appartement», a mentionné le gestionnaire immobilier Essam Abrahim.
La Ville de Toronto dispose d'un formulaire de demande de remboursement des frais administratifs liés aux fausses alarmes que les résidents peuvent remplir s'ils ont des inquiétudes concernant une facture pour une fausse alerte.
Mike Wuestefeld prévoit de faire réviser les frais qui lui sont demandés, car il estime qu'il ne devrait pas avoir à les payer.
«Je n’ai pas les moyens. Vraiment pas», a-t-il confié.
Selon la Ville, une alarme n'est pas considérée comme fausse si elle est déclenchée par des conditions météorologiques «extrêmes», des dommages accidentels ou la présence possible de monoxyde de carbone.
De plus, les autorités affirment que le nombre d'appels a considérablement diminué depuis qu'ils ont commencé à facturer les fausses alarmes incendie.
