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Le transport collectif demeure paralysé à Québec.
Toujours aux prises avec une grève du personnel d’entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) en plein déroulement du Festival d’été de Québec (FEQ), la Ville de Québec a dévoilé mardi de nouvelles mesures d’atténuation pour diminuer les impacts du conflit de travail.
Alors que le service d’autobus du RTC est paralysé jusqu’au 13 juillet si aucune entente n’est conclue et que la Traverse Québec-Lévis est quant à elle interrompue jusqu’au 14 juillet, la Ville a décidé de faciliter les déplacements à vélo.
En raison de l’achalandage sur le corridor cyclable mis en place sur la Grande-Allée, le tronçon balisé à partir du boulevard Laurier sera prolongé, et ce de l’avenue Belvédère jusqu’à l’avenue Marguerite-Bourgeoys.
Le stationnement pour vélos au jardin Jeanne-d ’Arc sera aussi bonifié avec l’ajout de 600 espaces supplémentaires.
Rappelons que le syndicat avait demandé 30% d’augmentation salariale sur cinq ans; une demande qui avait été refusée.
«On a fait des compromis et des contre-propositions à ce sujet», a fait savoir Frédéric Brun, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), précisant qu'ils veulent plutôt prioriser la limitation de la sous-traitance et le maintien de la qualité du service dans les négociations. «C’est beau la capacité de payer des contribuables, mais il faudrait aussi parler de la capacité de recruter du RTC. Ce n’est pas comme si ça se bousculait aux portes pour travailler ici.»
De son côté, le maire Bruno Marchand considère que le Syndicat des salariés d’entretien du RTC a pris le Festival d’été de Québec et les citoyens de Vieille Capitale «en otage» en déclenchant une grève.
«Ça écœure», a lancé M. Marchand d’emblée sur les ondes de Noovo Info, jeudi. «Avec ce qui se passe aux États-Unis, on invite les gens à rester ici, et on voit des personnes prendre des citoyens en otage. Moi, ça me déçoit.»
«[Une grève à la rentrée] est moins spectaculaire qu’une grève pendant le FEQ, mais c’est la clientèle régulière du RTC qui serait la plus impactée par une grève à la rentrée.»
Le maire «trouve déplorable» le fait que les personnes vulnérables seront grandement impactées au cours des prochains jours et n’auront aucun moyen de se déplacer à Québec. Un point qui a été soulevé par le Collectif pour un transport abordable et accessible à Québec (TRAAQ) dans un communiqué diffusé jeudi.
Les deux parties ont convenu de reprendre les négociations jeudi et mardi prochain, a indiqué le syndicat par communiqué. On souligne également que si les parties n'arrivent pas à s'entendre, ils ont convenu de faire une pause et de reprendre les pourparlers à la mi-août.
Notons que le retour au travail pour les employés du RTC est prévu au plus tard le lundi 14 juillet.
Avec des informations de Jean-Simon Bui, Julien Denis et Émeric Montminy pour Noovo Info