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Le jour du vote pour les élections municipales au Québec arrive à grands pas.
Le jour du vote pour les élections municipales au Québec arrive à grands pas et tous les principaux partis politiques de Montréal ont publié leurs principales promesses de campagne.
Voici les grandes lignes des programmes des cinq principaux partis en vue de l'élection du 2 novembre.
Ce texte est une traduction d’un contenu de CTV News.
Ensemble Montréal s'engage à construire plus de logements plus rapidement en supprimant l'actuel règlement municipal 20-20-20 sur le logement et en le remplaçant par des incitations financières et en établissant un partenariat avec des promoteurs immobiliers afin de construire plus rapidement davantage de logements sociaux et abordables.

Le parti souhaite également publier un inventaire de tous les immeubles vacants de Montréal susceptibles d'accueillir des projets résidentiels et accélérer le développement de secteurs comme Namur-Hippodrome, Pont-Bonaventure, Lachine-Est, Louvain-Est, Montréal-Est).
Ensemble Montréal s'est également engagé à interdire la location commerciale à court terme par des entreprises enregistrées dans tout Montréal et à limiter la location à court terme des résidences principales des résidents à un maximum de 90 jours par an.
Elle embauchera également 50 inspecteurs au cours des deux prochaines années pour faire appliquer ces réglementations.
Projet Montréal souhaite réviser le règlement 20-20-20 sur le logement dans les 100 premiers jours et le remplacer par une «réglementation plus prévisible» qui exigera que tout nouveau projet de plus de 200 logements comprenne au moins 20 % de logements hors marché.
Le parti souhaite également accélérer la procédure d'autorisation pour les promoteurs afin d'accélérer la construction de logements et de transformer les stationnements inutilisés en projets de logement.

Projet Montréal créerait un fonds de 100 millions de dollars qui servirait de garantie bancaire pour aider les organisations à but non lucratif à construire des logements abordables.
Elle limiterait les locations de courte durée à la saison estivale afin de décourager les locations touristiques tout au long de l'année.
Le parti taxerait les logements vacants afin d'augmenter l'offre locative et créerait un système de soutien pour les locataires qui sont expulsés de leur logement.
Transition Montréal créerait la société paramunicipale Bâtir Montréal pour construire plus rapidement des logements publics et communautaires avec des organismes sans but lucratif et des coopératives d'habitation, et créerait un fonds d'aide au loyer de 10 millions de dollars pour un registre public des loyers.

Le parti souhaite également légaliser et superviser les maisons de chambres, simplifier la procédure d'octroi de permis aux coopératives et aux organisations à but non lucratif, densifier l'habitat à proximité des transports en commun et créer le Laboratoire d'innovation en matière de logement de Montréal afin de mettre en place une «structure de gouvernance moderne et transparente pour centraliser les programmes d'aide au logement et les permis».
Action Montréal s'engage à introduire une taxe de 3 % visant les sociétés propriétaires qui laissent des logements vacants pendant plus de six mois, et ce, dans l'espoir de générer 10 millions de dollars de nouveaux revenus par an. Action Montréal s'engage aussi à vérifier l'état des logements vacants à l'aide de données publiques et de visites sur place.
Le parti souhaite également légaliser et superviser les maisons de chambres, simplifier la procédure d'octroi de permis aux coopératives et aux organisations à but non lucratif, densifier l'habitat à proximité des transports en commun et créer le Laboratoire d'innovation en matière de logement de Montréal afin de mettre en place une «structure de gouvernance moderne et transparente pour centraliser les programmes d'aide au logement et les permis».

Il réévaluerait l'actuel règlement 20-20-20 sur le logement, invoquant les coûts élevés pour les promoteurs, et simplifierait plutôt le processus de zonage afin d'accélérer la construction de maisons familiales, de condominiums et d'appartements à prix abordable grâce à des incitations fiscales.
Elle s'est engagée à soutenir des organismes comme UTILE et Bâtir son quartier ainsi que des coopératives d'habitation afin de faciliter l'accès à des projets de logements abordables et à rembourser la taxe de bienvenue sur l'achat d'une première propriété à Montréal.
Il permettrait aux locataires de demander la visite d'un inspecteur de la ville pour empêcher les rénovations et simplifierait les règlements de zonage dans certains arrondissements. Dans les 100 premiers jours, il instaurerait un moratoire sur les locations touristiques à court terme. Action Montréal accélérerait l'obtention de permis pour 5000 unités familiales en quatre ans avec des organismes à but non lucratif.
Futur Montréal remplacerait le règlement 20-20-20 sur le logement par d'autres mesures, notamment une taxe sur les logements de luxe, une collaboration avec les promoteurs qui transforment les bâtiments vacants en logements abordables et l'élaboration d'un nouveau programme d'examen et d'approbation des permis pour les projets résidentiels à plusieurs étages.
Le parti souhaite également légaliser et superviser les maisons de chambres, simplifier la procédure d'octroi de permis aux coopératives et aux organisations à but non lucratif, densifier l'habitat à proximité des transports en commun et créer le Laboratoire d'innovation en matière de logement de Montréal afin de mettre en place une «structure de gouvernance moderne et transparente pour centraliser les programmes d'aide au logement et les permis».

Elle adopterait une approche d'utilisation ou de perte des terrains laissés vacants pendant de longues périodes et lancerait la procédure d'expropriation pour les transformer en logements abordables, en coopératives, en espaces verts ou en bâtiments communautaires.
Le parti transférerait à la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) la responsabilité de la planification et de la gestion des projets de logement social. Il aiderait les étudiants à trouver un logement en invitant les propriétaires à louer un ou plusieurs logements à un loyer prédéterminé.
Ensemble Montréal a promis de réaliser un audit de toutes les pistes cyclables de Montréal afin de déterminer celles qui doivent être conservées et celles qui doivent être supprimées pour des raisons de sécurité.
Elle dressera un inventaire de tous les chantiers de construction dans un délai de 100 jours afin de définir les zones de conflit et d'optimiser la coordination.
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Elle collaborerait également avec le gouvernement du Québec pour accélérer les projets de transport en commun, tels que le projet de tramway de l'Est, la construction de deux nouvelles stations du REM dans l'arrondissement du Sud-Ouest et le prolongement de la ligne orange du métro.
Le parti augmenterait également la fréquence du métro, ce qui, selon lui, serait possible sans coût supplémentaire grâce aux recettes générées par l'augmentation de la fréquentation.
Elle permettrait également d'augmenter le nombre de places de stationnement sur voirie pour les véhicules d'autopartage dans certains quartiers.
Ensemble Montréal maintiendrait l'accès des voitures sur la voie Camilien-Houde.
Projet Montréal a promis de créer le Réseau express bus, un réseau d'autobus rapides qui, selon lui, apportera «l'efficacité du métro à la surface» grâce à des autobus circulant dans des voies désignées et s'arrêtant moins fréquemment, de jour comme de nuit, sur les principaux axes, notamment Sherbrooke, Henri-Bourassa, Notre-Dame/René-Lévesque, Newman/Dollard, Papineau/De Lorimier, et d'autres.
Il prévoit également la construction de lignes de tramway modernes desservant:
a) Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies via Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Léonard et Montréal-Nord;
b) le Projet du grand Sud-Ouest de Montréal pour relier Lachine et LaSalle au centre-ville;
c) une boucle entre le Chemin de la Côte-des-Neiges, la rue Jean-Talon et l'avenue du Parc, en passant par le centre-ville.
Projet Montréal a l'intention d'améliorer les pistes cyclables vieillissantes, y compris celle de la commune, d'ajouter un réseau express vélo sur les boulevards Lacordaire et Lévesque, et d'utiliser l'intelligence artificielle (IA) pour optimiser les feux de circulation afin de rendre les déplacements plus sûrs et de libérer les agents de police pour qu'ils se concentrent sur d'autres priorités. Le parti promet de doubler le nombre de stations Bixi sur l'île et de déployer les premiers sièges pour bébés sur le réseau Bixi.
Projet Montréal reporterait les plans précédemment annoncés de réaménagement de la voie Camilien-Houde et promet «des déplacements sécuritaires pour tous d'ici la fin du mandat» et l'ajout d'un service de navette du bas de la montagne au sommet.
Transition Montréal prolongerait la ligne orange jusqu'à la station Bois-Franc du REM et la ligne verte jusqu'à LaSalle et Lachine, en s'intégrant au projet structurant du Grand Sud-Ouest. Elle soutient également le projet de tramway de l'Est pour relier Montréal-Nord à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles.
L'impôt sur la fortune proposé par le parti rapporterait environ 25 milliards de dollars par an en trois ans.
Il permettrait d'étendre le Réseau express vélo (REV) à l'ensemble de l'île et d'améliorer les pistes cyclables existantes, en en créant de nouvelles sur les boulevards Lacordaire et René-Lévesque.
Le parti souhaite également développer un réseau de tramway avec des corridors de transport rapide et des voies réservées sur l'avenue du Parc, du Vieux-Port à Bordeaux-Cartierville, sur le boulevard Rosemont, entre Saint-Denis et Langelier, et sur le boulevard Saint-Michel, de Notre-Dame à Henri-Bourassa.
Transition Montréal introduirait une taxe kilométrique sur les véhicules pour financer l'entretien des routes.
Le parti créerait également un tarif social pour les transports en commun basé sur le revenu annuel après impôt, permettant aux personnes qui gagnent moins de 47 500 $ par an d'acheter une carte mensuelle de transport en commun à 62,75 $ par mois, au lieu de 104,50 $. Le parti s'engage également à ce que 40 % des déplacements se fassent par le biais des transports actifs ou publics d'ici 2030.
Action Montréal s'engage à investir dans des espaces de stationnement souterrains et multiniveaux dans les zones à forte demande et à consulter les résidents et les entreprises dans la planification de la gestion du stationnement et des pistes cyclables, ainsi qu'à évaluer les pistes cyclables qui perturbent la circulation ou éliminent des espaces de stationnement essentiels.
L'impôt sur la fortune proposé par le parti rapporterait environ 25 milliards de dollars par an en trois ans.
Elle supprimera également toutes les stations de vélos Bixi du 1er décembre au 15 mars afin de libérer l'espace public.
Le parti promet également de plafonner les tarifs des parcmètres à 2 $ par heure de 9h à 21h, de les rendre gratuits de 21h à 9h et d'éliminer les parcmètres dans les stationnements des centres sportifs.
Elle a également indiqué qu'elle augmenterait la fréquence des transports en commun et prolongerait la ligne verte Honoré-Beaugrand jusqu'à Georges-Vanier avec trois stations, pour un coût de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans.
D'ici à 2027, elle réparera 100 kilomètres de voies ferrées grâce à une unité interne composée de cols bleus et de cols blancs.
Action Montréal a déclaré qu'elle maintiendrait l'accès automobile sur la voie Camilien-Houde et ajouterait des voies partagées pour les cyclistes et les piétons ainsi qu'une signalisation claire.
Futur Montréal achèterait davantage de bus électriques fabriqués au Québec et mettrait en place des voies réservées aux bus pour les séparer de la circulation normale, et promet un réseau de bus à haute fréquence d'abord dans les grandes artères très fréquentées.
Elle s'engage également à geler les tarifs des bus pendant quatre ans.
En ce qui concerne les pistes cyclables, le parti gèlerait de manière permanente la construction de pistes cyclables sur les routes commerciales, limiterait la création de nouvelles pistes cyclables à des zones stratégiques et sécuriserait les pistes cyclables existantes.
Le parti a également promis de construire des tours de stationnement dans les centres urbains et les artères commerciales, en donnant la priorité à des endroits comme le Vieux-Montréal, avec de l'espace pour les vélos et le service de bus.
Ensemble Montréal travaillerait avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour rendre le centre-ville plus sûr en déterminant le nombre de caméras de sécurité à ajouter pour surveiller les espaces publics, en doublant le nombre d'équipes multidisciplinaires (policiers et travailleurs sociaux) pour répondre à certaines situations, et en augmentant la présence policière dans les différents quartiers.
Ensemble Montréal affirme qu'il équipera également les policiers du SPVM de caméras corporelles avec le soutien financier du gouvernement du Québec et qu'il fournira un financement récurrent aux organismes communautaires travaillant avec les jeunes.
Le parti embaucherait également plus de gendarmes dans le réseau de la STM et augmenterait le nombre de brigadiers scolaires.
Il promet également d'augmenter le financement des projets de lutte contre la violence des jeunes à 60 millions de dollars sur quatre ans, de veiller à ce que les pompiers disposent d'un équipement adéquat grâce à un investissement de 12,5 millions de dollars en 2026, puis de 3 millions de dollars par la suite.
S'il est réélu, Projet Montréal équipera les policiers du SPVM de caméras corporelles et augmentera le nombre d'équipes mixtes afin de mieux répondre aux appels de personnes vulnérables.
Il maintiendrait également l'équipe spécialisée du SPVM en matière de violence domestique et soutiendrait les refuges pour femmes afin de garantir que les victimes de violence conjugale reçoivent un soutien.
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Le parti a déclaré qu'il veillerait à ce que tous les pompiers aient accès à l'équipement approprié.
Projet Montréal prévoit d'éclairer davantage les espaces publics et de réviser les réglementations municipales susceptibles d'entraîner un profilage racial.
Transition Montréal investirait 25 millions $ par an dans des programmes de prévention de la criminalité et créerait un service civil d'intervention d'urgence composée 24 heures sur 24 de professionnels de la santé et des services sociaux pour répondre aux appels d'urgence non criminel (détresse sociale, santé mentale ou crises liées à l'itinérance), ce qui permettrait aux policiers de consacrer plus de temps aux enquêtes et aux interventions dans les affaires criminelles.
Le parti mettrait également fin aux contrôles de police arbitraires, qualifiant cette mesure de «discriminatoire», et installerait des barrières amovibles et des woonerfs dans les zones scolaires afin de rendre plus sûr le trajet des enfants jusqu'à l'école.
Action Montréal augmenterait les patrouilles de police dans les zones à haut risque et installerait des caméras de surveillance dans certaines zones pour décourager la criminalité.
Il s'agit également de promouvoir les programmes de surveillance communautaire auprès des commerçants et des habitants.
Futur Montréal mettrait en place de nouveaux outils pour les policiers du SPVM, notamment des caméras corporelles, augmenterait le nombre de patrouilles de jour et de soir et collaborerait avec la police pour créer un groupe de travail spécialisé dans la lutte contre la violence et le trafic de stupéfiants au centre-ville de Montréal.
Il permettrait d'acheter une flotte moderne de camions de pompiers et de maintenir le financement pour remplacer les anciens équipements de lutte contre les incendies.
Le parti remplacerait les entrées du métro à tourniquet unique par des tourniquets à pleine hauteur, semblables à ceux utilisés à New York, et augmenterait le nombre de caméras de sécurité sur les quais du métro.
Ensemble Montréal s'engage à mettre en place une équipe d'intervention tactique pour les personnes en situation d’itinérance et à rédiger un protocole pour les campements, avec la promesse d'y mettre fin dès le premier mandat du parti.
Il augmentera également le budget consacré à la lutte contre l’itinérance et créera un fonds de contrepartie de 10 millions de dollars avec le secteur privé pour lutter contre la crise de l’itinérance.
S'il est élu, le parti développera également au moins 2000 logements transitoires et permanents avec un soutien psychologique et triplera le budget de la ville pour le porter à 30 millions de dollars par an afin de lutter contre la crise de l’itinérance.
La cheffe du parti affirme qu'elle augmentera d'un million de dollars le financement des organisations communautaires qui soutiennent les personnes vulnérables sur le terrain, notamment la Maison du Père et la Mission Bon Accueil, et qu'elle investira 100 millions de dollars dans la construction de petits abris d'urgence sur l'ensemble de l'île.
Le Projet Montréal promet de mettre fin à l'itinérance à Montréal d'ici 2030 et vise à atteindre cet objectif en partie en doublant le financement des organismes communautaires qui travaillent avec les populations vulnérables et en le garantissant pendant trois ans.
Le parti déploiera également 500 unités modulaires pour fournir un logement immédiat et soutiendra la création de 500 unités de logement social transitoire avec des services de soutien «en acquérant ou en construisant des bâtiments appropriés pour fournir une solution durable aux personnes en situation de vulnérabilité».
Le parti déclare également, s'il est réélu, qu'il rachètera les maisons de chambres et en confiera la gestion à la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) afin de résoudre la crise de l'itinérance.
Transition Montréal mettrait fin aux expulsions forcées des campements de personnes en situation d’itinérance, comme le recommande l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM), et mettrait en œuvre un plan pour les campements de plus de 10 tentes.
Il collaborerait avec les organisations communautaires pour orienter les personnes vivant dans ces campements vers les ressources appropriées et coordonner leurs besoins en matière d'assainissement.
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Le parti triplerait l'aide financière accordée aux organisations communautaires qui travaillent directement avec les personnes en situation d’itinérance grâce à l'introduction d'une nouvelle taxe sur les propriétaires dont les biens sont évalués à plus de 3,5 millions de dollars.
Elle prévoit également de créer un service civil d'intervention en cas de crise, composé de professionnels de la santé et des services sociaux travaillant 24 heures sur 24 pour répondre aux crises liées à l’itinérance.
Action Montréal a déclaré qu'elle créerait une table ronde avec les organismes communautaires concernés, tels que les refuges, afin de consolider leurs ressources pour lutter contre l'itinérance, et qu'elle inviterait les mosquées, les églises et les autres lieux de culte à ouvrir volontairement leurs portes en tant que refuges temporaires, avec le soutien de la Ville.
Le parti créera, dans un délai de deux ans, des centres de transition équipés de tentes, de sanitaires et de services médicaux pour certaines personnes confrontées à des difficultés économiques, à des problèmes de toxicomanie et à des problèmes de santé mentale.
Inspiré d'un programme new-yorkais, le parti utiliserait certains des 80 bâtiments vacants sous l'autorité de l'Office Municipal d'Habitation de Montréal (OMHM) afin de minimiser les coûts de construction.
Il offrirait des programmes personnalisés de désintoxication, de formation et de volontariat, avec un suivi par des travailleurs sociaux au moyen d'évaluations régulières afin de suivre les progrès vers l'autonomie individuelle.
Futur Montréal consoliderait les budgets de plus de 60 organismes communautaires s'occupant d'itinérance et coordonnerait leurs efforts d'intervention.
Elle mettrait en place une collaboration avec les policiers du SPVM afin d'établir un point de contact unique pour leurs services dans les cas d'intervention, et créerait une ligne téléphonique d'intervention sociale pour les citoyens afin de réduire le nombre d'appels au 911.
Ensemble Montréal a déclaré qu'elle soutiendrait les entreprises locales en les consultant systématiquement sur tout projet de construction et qu'elle mettrait en place un fonds d'urgence pour les aider si elles sont affectées par des projets de construction à long terme.
Le parti appliquerait une fiscalité foncière différenciée pour alléger la charge des petits commerces et des restaurants dans les zones faisant l'objet de projets de revitalisation et augmenterait le nombre d'emplacements dédiés aux food trucks tout au long de l'année. Elle encourage activement les achats locaux et l'embellissement des rues commerçantes.
Le parti entend promouvoir le développement de l'est de la ville grâce à un projet de revitalisation des terres de 25 millions de dollars visant à accélérer le développement de la zone et à créer un fonds de 5 millions de dollars sur quatre ans pour stimuler la croissance des activités de tourisme culturel et récréatif.
Le projet Montréal donnerait un coup de pouce aux commerçants en faisant passer de six à deux mois la période d'admissibilité à l'aide financière pour cause de construction, en gelant les taxes municipales pour les petits bâtiments commerciaux d'une valeur de 1 million de dollars ou moins pendant plus de quatre ans et en créant un guichet unique pour les entrepreneurs locaux dans chaque arrondissement afin de faciliter leurs démarches auprès de la ville pour l'obtention de permis, la construction et d'autres services.
Le parti créerait également un programme de mentorat pour les jeunes qui souhaitent ouvrir une petite ou moyenne entreprise et veillerait à ce qu'un tiers des nouveaux employés de la Ville de Montréal aient moins de 35 ans.
Projet Montréal promet également d'investir 5 millions de dollars dans la création d'un Fonds de revitalisation de l'Est afin de développer l'est de la ville et de créer un pôle universitaire dans cette partie de la ville.
Le parti, s'il est réélu, adoptera la première politique d'économie sociale de Montréal et créera un nouveau programme visant à réaffecter les édifices religieux patrimoniaux à l'économie sociale.
Transition Montréal promet de retirer le plus grand nombre possible d'immeubles commerciaux du marché spéculatif afin de freiner la gentrification et d'augmenter le financement de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) afin qu'elle puisse acquérir des immeubles commerciaux dans les zones les plus menacées par la gentrification.
Le parti financerait des programmes visant à attirer les talents des États-Unis, avec le soutien du gouvernement provincial en matière de francisation.
Action Montréal créerait une zone verte à la Pointe-de-l'Île, qui générerait 500 emplois.
Il préserverait l'accès des véhicules à de larges sections de la rue Sainte-Catherine, y compris entre les rues Peel et Saint-Marc, «afin de soutenir la vitalité commerciale».
Le parti permettrait la fermeture estivale de la rue en accord avec les commerçants et les habitants pour des événements festifs qui stimulent l'économie locale, tout en évitant une fermeture permanente qui pourrait nuire aux entreprises.
Futur Montréal créerait des missions économiques interrégionales pour promouvoir les produits, les services et les innovations de Montréal dans d'autres régions, et chargerait le service de développement économique de la ville de travailler en étroite collaboration avec l'industrie des startups technologiques de Montréal.
Le parti développerait une stratégie d'événements sur quatre saisons afin de soutenir l'économie locale tout au long de l'année.
Ensemble Montréal affirme que si elle remporte les élections, elle réexaminera le mandat du commissaire à la vie nocturne, qui est chargé d'élaborer une vision de l'identité culturelle et de la vie nocturne de la ville.
Elle coordonnerait une unité spéciale chargée de traiter les plaintes relatives au bruit.
Le parti augmenterait les contributions de la ville au Conseil des arts pour atteindre 30 millions de dollars en 2028 à partir de 2026, allouerait 10 millions de dollars supplémentaires aux bibliothèques et centres culturels de Montréal, et fournirait 1,55 million de dollars pour maintenir et développer les festivals de quartier.
Si elle est élue, elle simplifiera les procédures pour l'industrie du cinéma et de la télévision afin de garantir davantage de possibilités de tournage et de production numérique.
Projet Montréal s'engage à accélérer la désignation des établissements et des pôles de vie nocturne et à adopter une réglementation sur le bruit conforme à la politique sur la vie nocturne.
Elle souhaite également financer une organisation à but non lucratif qui travaillerait sur la médiation dédiée aux établissements de vie nocturne et limiterait le nombre d'interventions de la police pour des plaintes liées au bruit.
Le parti a également promis de créer un fonds social d'un million de dollars pour soutenir l'acquisition collective de salles indépendantes, de créer un fonds pour les petits festivals et d'augmenter le budget du Conseil des arts à 30 millions de dollars en 2030.
Projet Montréal utiliserait également les recettes d'une nouvelle taxe sur les grands panneaux publicitaires pour financer des initiatives culturelles locales dans les quartiers.
Transition Montréal a déclaré qu'elle n'était pas d'accord avec le règlement sur le bruit récemment proposé et que la gouvernance de l'industrie de la vie nocturne de la Ville devait être revue.
Le parti nommerait un maire de la nuit et un conseil de la nuit pour servir d'intermédiaire entre les organisations et les entreprises de la vie nocturne, et établirait des zones culturelles protégées afin de protéger les bars et autres lieux avec des «réglementations transparentes, cohérentes et prévisibles».
Pour protéger les bars et les lieux de musique contre les plaintes liées au bruit, il maintiendrait le programme d'aide à l'insonorisation de la Ville et limiterait l'intervention du SPVM aux interventions de sécurité et d'urgence, en exigeant une médiation entre les parties avant qu'une amende ne soit délivrée.
Transition Montréal réviserait les critères d'accès aux subventions municipales pour soutenir les lieux et événements émergents, et protégerait la scène culturelle montréalaise de la gentrification commerciale.
Action Montréal s'engage à créer un guichet unique pour les autorisations de tournage approuvées en 48 heures, à offrir des rabais aux productions locales et étrangères, à fournir des subventions aux cinéastes québécois et à offrir des formations et des bourses aux techniciens.
Futur Montréal créerait un fonds municipal pour les festivals et les événements culturels et faciliterait l'accès aux «espaces publics et aux lieux modulables pour les créateurs, les artistes et les organisateurs d'événements afin de réduire les coûts logistiques».
Il vise à promouvoir les festivals montréalais pour stimuler le tourisme et à créer un programme de soutien aux associations de commerçants de Montréal qui organisent des fermetures de rues pour promouvoir la «vitalité économique, sociale et culturelle».
Ensemble Montréal dépenserait 20 millions de dollars dans le cadre du programme RénoPlex pour aider les propriétaires à se protéger contre les inondations, créerait un fonds de réserve pour les urgences climatiques pouvant atteindre 10 millions de dollars par an pour aider les arrondissements à faire face aux événements météorologiques extrêmes, et construirait des parcs à éponges et des réservoirs de rétention.
Elle déploierait davantage de stations de recharge pour véhicules électriques, en donnant la priorité aux quartiers résidentiels et aux centres de transport public.
Ensemble Montréal construirait également tous les nouveaux bâtiments municipaux pour qu'ils soient neutres en carbone d'ici 2030 et rénoverait les bâtiments existants pour en optimiser l'efficacité.
Avec l'aide d'Ottawa et de Québec, le parti offrirait des incitations financières pour la décarbonisation des bâtiments de la ville. Il développerait un réseau de corridors de biodiversité à l'échelle de la ville afin de relier les environnements naturels et de promouvoir les déplacements de la faune et de la flore.
Le Projet Montréal s'engage à doubler les investissements annuels dans les parcs éponges, de 15 à 30 millions de dollars, afin de prévenir les inondations, de convertir davantage de surfaces non poreuses en espaces verts et d'augmenter la plantation d'arbres afin de prévenir les îlots de chaleur et d'améliorer la qualité de l'air.
Il aiderait également les arrondissements à acquérir davantage d'espaces verts et à transformer Camilien-Houde en un sentier pédestre verdoyant.
Le parti lancerait un programme de 5 millions de dollars par an pour aider les propriétaires à adapter leurs résidences aux risques d'inondation et à d'autres phénomènes météorologiques extrêmes, la priorité étant donnée aux maisons vulnérables en raison de leur emplacement ou de leurs antécédents en matière d'inondation.
Projet Montréal a également indiqué qu'il poursuivrait l'entretien et la modernisation du réseau d'égouts et accélérerait la restauration des zones humides dans les grands parcs, tels que ceux situés au sud du Technoparc.
Le parti déploierait 11 000 bornes de recharge électrique d'ici à 2030, en privilégiant les stationnements hors rue grâce à des partenariats avec des particuliers, des institutions et des entreprises.
Transition Montréal introduirait une taxe kilométrique sur les véhicules, plutôt que sur l'essence, afin d'encourager les modes de transport plus écologiques et de mettre en œuvre des extensions du réseau de métro pour retirer davantage de véhicules des routes.
Il créerait des parcs éponges et d'autres infrastructures vertes pour prévenir les inondations, planterait plus d'arbres et viserait un objectif zéro déchet grâce à un compostage généralisé.
Il créerait des «budgets participatifs verts» et des «conseils écologiques locaux» pour co-concevoir des projets de quartier, publierait des rapports annuels sur l'environnement de la Ville à des fins de transparence et de responsabilité et lancerait un «programme d'éducation à la résilience des citoyens» pour promouvoir un mode de vie durable et l'adaptation au climat.
Ses principes directeurs comprennent des mesures visant à promouvoir l'équité environnementale pour les quartiers touchés par les inondations et les îlots de chaleur, à impliquer les résidents, les entreprises et les institutions dans l'action climatique et à garantir que toutes les décisions municipales, du logement au transport, s'alignent sur les objectifs climatiques.
Action Montréal plantera 10 000 arbres dans le cadre du programme fédéral «2 milliards d'arbres», pour un montant estimé à 40 millions de dollars, afin de réduire le nombre d'îlots de chaleur.
Futur Montréal achèterait davantage d'autobus électriques construits au Québec.
Ensemble Montréal vise à rendre l'hôtel de ville plus efficace grâce à plusieurs mesures, notamment l'élimination de 1000 postes municipaux qui ne fournissent pas de services de première ligne aux citoyens et le gel de l'embauche pour certaines catégories d'emploi.
Il souhaite également limiter les augmentations d'impôts à l'inflation et créer une nouvelle table des maires pour «mieux coordonner, évaluer et améliorer les services directs à la population».
Le parti indique également qu'il adoptera un plan d'utilisation de l'IA pour simplifier les procédures, réduire les délais et améliorer le service aux résidents utilisant les services municipaux.
Projet Montréal n'a pas annoncé de détails sur la question de la gouvernance à l'hôtel de ville dans son programme au moment d’écrire ces lignes.
Transition Montréal créerait un nouveau groupe de travail municipal appelé Infra-MTL, qui serait chargé de superviser les projets de travaux publics en interne, tels que les travaux de trottoirs, les ralentisseurs et le pavage des pistes cyclables, plutôt que de s'en remettre au secteur privé pour les mener à bien.
Le parti fait des promesses de réforme électorale, en introduisant un scrutin préférentiel pour l'élection à la mairie de Montréal et des maires d'arrondissement afin de classer les candidats par ordre de préférence et en s'engageant à adopter le scrutin proportionnel à vote unique transférable pour les autres postes électifs.
Le parti a également déclaré qu'il permettrait aux habitants de Ville-Marie de choisir leur propre maire.
Action Montréal estime que le nombre de 19 maires d'arrondissement et de 84 conseillers municipaux est excessif et s'engage à réduire le nombre d'élus à l'hôtel de ville.
Il promet également de réduire la dette municipale en consacrant directement au remboursement de la dette 20 % des économies réalisées grâce à une «gestion rigoureuse et efficace».
Elle éliminera les dépenses inutiles en «examinant les projets coûteux et mal planifiés, tels que les initiatives impromptues ou les subventions mal ciblées» et garantira la transparence des finances de la ville grâce à des rapports annuels accessibles aux habitants.
Elle promet de ne pas augmenter la taxe résidentielle sur l'eau tant que le réseau d'eau de la ville n'aura pas réduit son taux de fuite à un maximum de 20 % du volume total d'eau distribué.
Futur Montréal s'est engagé à réorganiser le Laboratoire d'innovation urbaine de la Ville de Montréal (LIUM) afin d'utiliser la technologie numérique pour rendre les opérations et les services de la Ville plus efficaces et d'appliquer des solutions d'IA aux opérations.
Il moderniserait la procédure de passation des marchés publics de la Ville afin de faciliter le lancement de projets pilotes à petite échelle faisant appel à des technologies émergentes.