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Au total, environ 500 élèves sur les 6000 qui sont privés d’un autobus jaune depuis le début de l’année retrouveront le service de transport d’ici le lundi 16 septembre.
Il s’agit d’une solution à long terme, alors que ces circuits ne reviendront pas à Autobus des Cantons dans un avenir rapproché. Ces circuits ont été offerts à des transporteurs qui étaient déjà sous contrat avec le CSSRS.
«Si on a des transporteurs qui ont réussi à régler au printemps dernier avec leurs syndiqués, on a de la difficulté à comprendre ce qui achoppe [...] Pendant ce temps-là, on a des élèves qui n’ont pas de transport», a exprimé le directeur des communications au CSSRS, Donald Landry.
De son côté, le syndicat indique que les discussions à la table de négociation avec l’employeur sont arrivées au point mort.
«C’est triste pour les employés, c’est triste pour les parents, c’est triste pour les enfants. C’est même très insultant», a lancé la vice-présidente de la FEESP-CSN, Josée Dubé.
Le constat du syndicat est amplifié par la récente étude de l'Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) qui a démontré que l’industrie du transport scolaire possède la marge de manœuvre financière pour améliorer les services et rehausser les conditions de travail des chauffeuses et chauffeurs (https://www.noovo.info/nouvelle/transport-scolaire-pres-de-7-000-eleves-prives-de-services-chaque-jour-depuis-2022.html).
Comme il le fait depuis le début de cette saga, Transport Sogesco refuse toujours de répondre aux demandes d’entrevue. Il a toutefois indiqué par courriel via une firme de communication qu’il «déplore la perte de ces circuits et espère un dénouement favorable pour les parties, pour éviter des pertes de circuits scolaires additionnels et par le fait même, des pertes d’emplois».
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.