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À la suite d’un lock-out du transporteur Autobus des Cantons, qui a eu pour effet de priver ses employés de réclamer de l’assurance-emploi cet été, les chauffeurs ont officiellement lancé leur grève générale illimitée à l’occasion de la rentrée scolaire.
Le syndicat devait rencontrer l’employeur cet après-midi, et une autre rencontre est prévue mercredi matin. Le climat demeure toutefois tendu à la table des négociations.
«J’espère juste que l’employeur sera à l’écoute [...] en espérant qu’il soit de bonne foi, et qu’il soit conscient du mal qu’il a fait à nos employés», exprime la présidente du syndicat Autobus des Cantons, Chantal Paré.
Rappelons que les chauffeurs sont à la recherche de meilleures conditions de travail, particulièrement au niveau du salaire, alors qu’un chauffeur rapporte en moyenne de 20 000 à 25 000 dollars annuellement.
En raison de la suspension de service, de nombreux parents doivent se substituer au transport scolaire, augmentant ainsi le nombre de voitures aux abords des écoles et les risques de sécurité qui en découlent.
«Les gens vont se stationner en périphérie de l’école, ne respectent pas toujours la signalisation place [...] les enfants vont sortir du véhicule sans respecter les traverses de piéton. À ce moment-là, on vraiment des enjeux de sécurité», rapporte le relationniste du Service de police de Sherbrooke (SPS), Benoit Pelletier.
De son côté, le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) espère que le conflit chez le transport scolaire se règle rapidement, lui qui n'a pas le pouvoir à la table de négociations.
«On a vraiment besoin d’eux», exprime le directeur du Service des communications du CSSRS, Donald Landry.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.