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Autobus des Cantons, l’un des transporteurs principaux de la région, a levé le lock-out qui était en place depuis juin dernier, mais la grève des chauffeurs se poursuit.
Le syndicat estime de son côté que la levée du lock-out est une stratégie de l’employeur pour mieux paraître.
«C’est une geste de fausse bienveillance», estime la vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Josée Dubé.
En juin dernier, les chauffeurs ont refusé l’offre patronale à 98%. Le lock-out de l’employeur qui a suivi aura eu pour effet de les priver de l’assurance-emploi durant l’été.
De son côté, Autobus des Cantons refuse de donner d’entrevue sur le sujet, mais indique par courriel avoir «pris la décision de lever dès [dimanche] le lock-out annoncé en juin dernier, dans l’objectif de poursuivre les négociations dans un contexte favorable.»
On rappelle également qu’un conciliateur a été associé au dossier pour «dénouer l’impasse afin de parvenir à une entente mutuellement satisfaisante avec ses salariés, dans les meilleurs délais.»
Le syndicat dit être conscient des difficultés qui retombent sur le dos des parents et des élèves. Toutefois, «si l’employeur veut régler, on peut régler ça en quelques heures», lance Mme Dubé.
Le Centre de service scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) espère que l'arrivée d'un conciliateur pourra faire bouger les choses.
«Nous avons écrit à tous nos parents pour leur expliquer la situation hors de notre contrôle et leur faire part des mesures mises en place par nos écoles», avait indiqué le directeur du Service des communications au CSSRS, Donald Landry, en entrevue avec Noovo Info, la semaine dernière.