Le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé mercredi matin l'annulation de l'avis de tsunami lancé après un violent séisme sous-marin au large de la Russie.
L'avis indiquait initialement que des vagues de tsunami de moins de 30 centimètres devaient frapper Tofino, sur l'île de Vancouver, en Colombie-Britannique, vers 23 h 30 mardi.
Dans la nuit, l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère des États-Unis a indiqué que les vagues les plus hautes se trouvaient sur l'île Langara, à plusieurs centaines de kilomètres au nord-ouest de Tofino, avec 27 centimètres.
Elles atteignaient 21 centimètres à Tofino.
Pendant la durée de l'avis, les Britanno-Colombiens étaient priés de rester à l'écart des côtes.
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Le district de Tofino avait fermé des plages et l'agence d'information d'urgence de la province avait mis en garde contre de fortes vagues et de forts courants.
Le séisme qui a frappé mardi la côte sud-est de la Russie avait une magnitude préliminaire de 8,8, ce qui en ferait le séisme le plus puissant au monde depuis 2011.
L'alerte au tsunami en Colombie-Britannique couvrait la côte nord et Haida Gwaii, la côte centrale et le nord-est de l'île de Vancouver, la côte ouest de l'île et le détroit de Juan de Fuca, de la région de Jordan River à Greater Victoria, y compris la péninsule de Saanich.
Des panneaux prévenant la population de l'alerte au tsunami avaient été installés à Wickaninish Beach, dans le parc national Pacific Rim, au sud-est de Tofino, mais les gens ont continué à y profiter du coucher de soleil mardi.
L'Agence météorologique japonaise a déclaré qu'un tsunami atteignant 40 centimètres avait été détecté dans 16 endroits alors que les vagues se déplaçaient vers le sud le long de la côte pacifique.
Les autorités ont appelé à la prudence, affirmant que des vagues plus importantes pourraient arriver plus tard. Le Centre national d'alerte aux tsunamis des États-Unis a indiqué que des vagues de plus de trois mètres étaient possibles dans certaines régions d'Hawaï, d'Équateur et de Russie.
Des dégâts et des évacuations ont été signalés dans les régions russes les plus proches de l'épicentre du séisme, dans la péninsule du Kamtchatka.
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D'après des informations de l'Associated Press
