Justice

La mère montréalaise accusée d'abandon d'enfant demeurera détenue

La femme de 34 ans a été arrêtée le 16 juin.

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La mère montréalaise accusée d'abandon d'enfant demeurera détenue La mère montréalaise accusée d'abandon d'enfant demeurera détenue

Le juge Bertrand Saint-Arnaud s'est opposé vendredi à la remise en liberté de la mère montréalaise accusée d’avoir abandonné sa fille de trois ans sur le bord d’une autoroute le mois dernier.

Le magistrat a pris cette décision en soulevant qu'à cette étape du processus, on ne disposait pas encore d'un portrait complet de l'accusée et que les éléments présentés en cour justifiaient une évaluation psychologique. Les avocats de la défense pourront faire une nouvelle demande de remise en liberté plus tard, en fonction des résultats à venir. Notons que le Directeur des poursuites criminelles et pénales s'oppose à la libération sous caution de l'accusée.

Il a donc ordonné que la femme de 34 ans subisse une évaluation psychiatrique dans les 30 jours à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal. Elle restera en détention jusqu'à sa prochaine comparution devant le tribunal le 8 août.

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La femme de 34 ans avait été arrêtée le 16 juin, un jour après être entrée dans un magasin à Coteau-du-Lac, au Québec, où elle avait déclaré aux employés qu’elle ne se souvenait pas où se trouvait sa fille depuis plusieurs heures.

La petite fille avait été portée disparue pendant plus de trois jours avant d’être retrouvée vivante, mais seule, sur le bord de l’autoroute 417 près de Saint-Albert, en Ontario, par un drone de la police le 18 juin, à l’issue d’une opération de recherche massive menée par plus de 150 policiers du Québec et de l’Ontario.

À la suite de son arrestation, la mère avait été accusée d’abandon illégal d’un enfant. Après avoir comparu devant le tribunal le 3 juillet, elle a été accusée d’une deuxième infraction : négligence criminelle causant des lésions corporelles, passible d’une peine maximale de 10 ans de prison. 

Le nom de la femme ne peut être publié afin de respecter la vie privée de l’enfant, dont l’identité est protégée par une interdiction de publication.

Il existe également une interdiction de publication systématique interdisant la divulgation de toute information relative aux preuves présentées lors de l’audience de mise en liberté sous caution.

Avec de l'information de Joe Lofaro pour CTV News.