«On a retrouvé la petite en Ontario.» Une simple phrase qui a enlevé un énorme poids des épaules des équipes policières qui s’affairaient depuis trois jours à trouver un maximum d’indices pour retrouver la fillette de 3 ans qui manquait à l’appel.
Certains policiers étaient sur le terrain au moment de l’annonce de la nouvelle, mercredi vers 15 heures, alors que d’autres étaient au poste de commandement avec le capitaine Jessie Houle, de la Sûreté du Québec (SQ).
«Ça a été un sentiment incroyable au sein de toute l’équipe d’enquête quand nous avons été capables de diffuser cette information. C’est incroyable comme opération», a raconté M. Houle à Noovo Info.
Les agents ont crié de joie et plusieurs ont éclaté en sanglots en apprenant la nouvelle.
Beaucoup d'espoir
Si l’hypothèse qu’il soit arrivé quelque chose de grave à la petite était présente, les policiers avaient encore espoir de la retrouver vivante mercredi.
«On a motivé les troupes. Hier matin [mercredi] on leur disait: "Il y a encore des chances qu’elle soit en vie". Des spécialistes nous disaient que c’était possible», a raconté le capitaine Houle.
«Il faut envisager quand même le pire, mais c’est vraiment le mieux qui est arrivé. On dit que c’est un miracle, mais il y a eu vraiment beaucoup d’efforts pour arriver à ce résultat», a-t-il ajouté.
Un travail d'équipe
Si un bilan des évènements demeure à faire, les autorités policières soulignent que l’alerte médiatique aura grandement aidé à la recherche d’indices pour bâtir le fil des évènements.
«[…] Vous avez fait un travail incroyable. Ça a été diffusé sur les réseaux sociaux, tous les médias ont participé […]», a commenté M. Houle.
Le fait que la population ait été aux aguets a aussi été bénéfique. Jessie Houle rappelle d’ailleurs aux gens qu’il ne faut pas hésiter à répondre aux appels des policiers dans de telles circonstances.
«[…] Participez quand il y a des appels à la population. Vous avez une petite information, on l’envoie à la police, on va la traiter […], il ne faut pas se gêner, l’information est cruciale dans ce genre d’évènement», a soutenu Jessie Houle.
Alors que des gens critiquent le fait qu’aucune alerte AMBER n’ait été déclenchée, le capitaine Houle maintient que ce type d’alerte «n’était pas l’outil à utiliser» dans le cas de la disparition de la petite fille de 3 ans.
«Elle va bien»
Jessie Houle a ajouté que l’enquête était évidemment toujours en cours afin d’expliquer la présence de la petite en bordure de l'autoroute 417, dans la région de St-Albert, en Ontario. La petite était portée disparue depuis dimanche.
«En ce moment, ce qu’on pense, c’est que l’enfant était à cet endroit depuis tout ce temps», a-t-il partagé.
La petite fille est toujours à l’hôpital.
«Aujourd’hui, elle va bien. Elle est encore à l’hôpital, elle déshydratée, mais elle va bien. Elle va récupérer de cet événement», a souligné le capitaine Houle.

