De la coupe de cheveux austère de Carlos Alcaraz à la passion d’Iga Swiatek pour Taylor Swift, la première semaine de l’US Open a été marquée par son lot de moments décalés.
Escape game salvateur
Oubliés les entraînements assidus ou la préparation mentale: pour retrouver ses meilleures sensations sur le court, la 4e mondiale Jessica Pegula a trouvé une autre technique.
«En arrivant sur le tournoi (…) je me suis entraînée avec (la N.1 mondiale Aryna) Sabalenka, et elle m’a tuée. Je jouais super mal et au milieu de la deuxième heure d’entraînement, j’ai dit "stop, je ne sais pas ce que je fais ici"», a raconté la finaliste du dernier US Open.
«Je n’étais pas très heureuse (…) et j’ai été faire un escape game avec mes amis. J’ai dû boire quelque chose comme deux verres et je me suis dit que je devais tout simplement me détendre, arrêter de me frustrer autant et de ressasser mes séances d’entraînement», a-t-elle continué.
La virée a manifestement été bénéfique, puisque Pegula s’est depuis qualifiée pour les quarts de finale.
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Alcaraz tout
Entre le double mixte de l’US Open et le début du tableau de simple quelques jours plus tard, Carlos Alcaraz n’a pas perdu qu’une partenaire sur le court: il s’est aussi allégé de quelques centimètres de cheveux au point d’apparaître le crâne quasiment rasé pour son entrée en lice.
«C’est atroce», a commenté le 17e mondial Frances Tiafoe en découvrant la nouvelle coupe du N.2 mondial.
«Je sais qu’il ment», s’est esclaffé Alcaraz. «Il aime bien ma coupe, il me l’a dit», a affirmé le dauphin de Jannik Sinner, avant d’expliquer comment il en était arrivé là.
«Je trouvais que mes cheveux commençaient à devenir trop longs, je voulais me les faire couper avant le tournoi», une mission qu’il a eu le malheur de confier à son frère.
Une «incompréhension» plus tard quant aux réglages de la tondeuse et le mal était fait.
«La seule façon de réparer les dommages était de raser ce qu’il restait», a expliqué le quintuple vainqueur en Grand Chelem. «Mais ce n’est pas si mal, non ?»
Swiatek, «Swiftie» au long cours
La N.2 mondiale Iga Swiatek n’a jamais caché sa passion pour la chanteuse Taylor Swift.
Mais l’annonce des fiançailles de la star avec le joueur de football américain Travis Kelce, en tout début d’US Open, a été l’occasion de révéler qu’elle était une «Swiftie» convaincue depuis longtemps.
La Polonaise est devenue fan de la chanteuse «en 2014», quand elle avait 13 ans.
Encore récemment, le jour de son huitième de finale au WTA 1000 de Cincinnati, Swiatek a écouté «en direct» un podcast de plus de deux heures dans lequel Taylor Swift s’est confiée à son futur mari et son frère Jason.
«J’attendais surtout d’avoir des informations sur son prochain album parce que pour le reste, elle a dit beaucoup de choses que je savais déjà», a déclaré la Varsovienne, qui a appris les fiançailles dès la fin de son premier tour à l’US Open, remporté 6-1, 6-2.
Taylor Swift a «fait sa publication juste après que j’ai terminé. Ce n’est peut-être pas une coïncidence, j’étais prête !» a souri Swiatek.
Il faut souffrir pour être bon
Adrian Mannarino a beau avoir accompli un remarquable retour au premier plan après des mois de galère, le 77e mondial ne baigne pas pour autant dans l’euphorie.
À 37 ans, «plus le temps avance, plus ma vie sur le circuit est +chiante+, il faut que je pense tout le temps à la récupération (…) à faire des soins», a avancé le gaucher après son premier tour.
«Il n’y a rien de plus énervant que quand quelqu’un te dit +allez, prends du plaisir+. Quand tu rentres sur un terrain, tu es en souffrance du début à la fin», a insisté mercredi le Français.
«Mais bon, c’est comme ça, il y a des métiers quand même bien plus difficiles», a philosophé l’ancien. Au moins, ses efforts paient puisque Mannarino, éliminé dimanche en huitièmes de finale, a réalisé son meilleur parcours à New York.
