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Suite de l'enquête de remise en liberté pour les Québécois accusés de complot extrémiste

Leurs avocats ont notamment présenté leurs arguments pour leur remise en liberté.

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Suite de l'enquête de remise en liberté pour les Québécois accusés de complot extrémiste Suite de l'enquête de remise en liberté pour les Québécois accusés de complot extrémiste

Les avocats des trois hommes soupçonnés d’avoir voulu s’emparer d'un territoire dans la région de Québec par la force ont présenté leurs arguments finaux en faveur de leur remise en liberté devant un juge de la Cour du Québec, au palais de justice de Québec, lundi matin.

Simon Angers-Audet, 24 ans, Raphaël Lagacé, 25 ans, et Marc-Aurèle Chabot, 24 ans, sont notamment accusés d'avoir comploté pour s'emparer de terres dans la région de Québec.

Les trois hommes et les membres de leur famille étaient présents lors de l'audience du jour et ont écouté attentivement les déclarations.

Rappelons que vendredi dernier, le juge René de la Sablonnière avait entendu les témoignages des accusés et de leurs proches.

Une ordonnance de non-publication s'applique aux détails des témoignages présentés au tribunal, qui ont débuté jeudi avec le témoignage d'un agent de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour la poursuite.

La Couronne a présenté en après-midi ses arguments contre la libération sous caution des trois hommes, qui font face à des accusations de facilitation d'une activité terroriste, ainsi qu'à d'autres accusations liées à l'entreposage illégal d'armes à feu et à la possession d'explosifs et d'engins interdits.

Le juge a pris les arguments de chacun des parties en délibéré et rendra une décision ultérieurement.

Les trois Québécois espèrent toutefois obtenir leur liberté conditionnelle, comme ce fut le cas deux semaines plus tôt pour le quatrième accusé dans cette affaire. Matthew Forbes, 33 ans, fait face à des accusations de port d'armes et a été libéré sous caution le 14 juillet dernier sous une longue liste de conditions, dont le port d'un bracelet GPS.

Forbes et Chabot étaient des membres actifs des Forces armées canadiennes, mais l'armée a déclaré qu'ils n'exerçaient plus de fonctions et n'avaient plus accès à la base sans escorte depuis leur arrestation.

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Avec des informations de La Presse canadienne