Le Tribunal administratif du travail a entériné une entente sur les services essentiels qui était intervenue entre la Société de transport de Montréal (STM) et un autre syndicat qui a annoncé une journée de grève, le 19 novembre.
Cette fois, c'est le Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel du transport en commun qui va débrayer, le 19 novembre à 00h01 jusqu'à 23h59.
L'entente sur les services essentiels qui était intervenue entre les parties prévoit que 33 salariés de toutes les catégories d'emploi assureront les services essentiels, sur place ou en télétravail.
«Ainsi, des pompiers, des analystes, des analystes principaux, des techniciens, des concepteurs, des concepteurs principaux, des coordonnateurs voie, des agents, des conseillers se rendront disponibles selon un horaire rotatif afin d’intervenir, au besoin, dans un délai raisonnable pour répondre à un besoin opérationnel urgent qui met en cause la sécurité publique ou la santé de la population», précise le juge administratif Jean-François Beaumier dans sa décision.
Ce syndicat, qui est aussi une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, tout comme le syndicat qui représente les chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro, compte 1316 membres.
Reprise de la médiation pour les chauffeurs
Par ailleurs, les rencontres de médiation ont repris entre la STM et le syndicat qui représente les 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro, après une pause de quelques heures. Les parties étaient encore en médiation, en fin d'après-midi vendredi.
Elles espéraient éviter la grève de deux jours, qui devait être déclenchée dans la nuit de vendredi à samedi.
À moins d'un revirement de dernière minute dans la négociation, il n'y aura ni service de métro ni service d'autobus durant cette grève des 15 et 16 novembre.
Il s'agira de la deuxième et de la troisième journée de grève de ce syndicat. Les membres avaient débrayé le 1er novembre; il s'agissait alors de leur première grève depuis 38 ans.
Ainsi, la STM précise que le service de métro prendra fin à la même heure que d'habitude, dans la nuit de vendredi à samedi. Il ne reprendra que le lundi 17 novembre à 5 h 30.
Le service d'autobus prendra fin dans la nuit de vendredi à samedi à 4 h, pour reprendre lundi matin à 4 h.
Le transport adapté n'est pas touché par la grève; le service régulier est offert.
La nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, a dit «garder espoir jusqu'à minuit ce soir», puisque les parties discutaient encore en fin d'après-midi.
«Les Montréalais n'ont pas envie d'une grève en fin de semaine et je n'en ai pas envie moi non plus comme mairesse», a-t-elle ajouté, disant compatir avec les citoyens et comprendre leurs frustrations.
Quant au syndicat qui représente les 2400 employés d'entretien, rattaché à la CSN, il a interrompu sa grève qui avait débuté le soir du 31 octobre
