Société

STM: deux ententes de principe, la médiation se poursuit pour deux autres syndicats

Tout n'est pas encore réglé à la STM.

Mis à jour

Publié

da4a2cbe99102d3f7098fdebe6a8a64789bd85cce734f857929d147f5419df2d.jpg Un autobus de la Société de transport de Montréal (STM), photographié le 14 novembre 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Christopher Katsarov (Christopher Katsarov | La Presse canadienne)

Après deux ententes de principe conclues depuis vendredi à la Société  de transport de Montréal (STM), dont une avec le plus gros des syndicats, celui des chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro, les yeux se tournent maintenant vers ceux qui n'ont pas encore réglé, et qui représentent les employés d'entretien et les professionnels.

Les deux sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, soit celle qui représente les 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro et celle qui représente les 1300 employés administratifs et techniques, ont conclu une entente de principe pour renouveler leur convention collective, respectivement vendredi et dimanche.

Maintenant que ces deux importants syndicats ont conclu une entente de principe, évitant une grève des chauffeurs, les 15 et 16 novembre, et une grève des employés administratifs et techniques, le 19 novembre, les yeux se tournent vers le syndicat qui représente les 2400 employés d'entretien.

Le syndicat des employés d'entretien, rattaché à la Fédération des employé(e)s de services publics, affiliée à la CSN, cherche maintenant une façon de relancer sa négociation, dans ce nouveau contexte où deux importants syndicats du SCFP, donc affiliés à la FTQ, ont conclu une entente de principe. Le président du syndicat des employés d'entretien, Bruno Jeannotte, n'a pas voulu accorder d'entrevue lundi.

La direction de la STM a confirmé que, pour le syndicat des employés d'entretien, «la médiation se poursuit. Nous réévaluerons à la fin de la médiation quelle sera la suite des choses».

La négociation se poursuit également avec le syndicat qui représente les 800 professionnels, qui est une section locale du Syndicat des employé(e)s professionnel(le)s et de bureau (SEPB), affilié à la FTQ. 

Il s'est récemment doté d'un mandat de 10 jours de grève, mais il n'a pas annoncé quand il l'exercerait.

«Il y a eu du mouvement aux tables de négociations (les deux ententes avec le SCFP, aussi affilié à la FTQ). Ça nous dit que l'employeur semble être capable de faire des pas en avant pour en arriver à un règlement», a confié en entrevue, lundi, Benoit Tessier, vice-président du syndicat.

Il rapporte que «la STM a fait un dépôt jeudi dernier. On travaille là-dessus». Les parties sont en médiation depuis le mois d'octobre. «On travaille fort», a ajouté M. Tessier.

La direction de la STM a indiqué qu'avec ce syndicat aussi, «la médiation se poursuit. Une rencontre est prévue cette semaine et 32 rencontres ont été tenues à ce jour, malgré des propositions de la STM afin de tenir plus de rencontres».

Tant pour les professionnels que pour les employés d'entretien, le recours à la sous-traitance ou «le maintien de l'expertise à l'interne» est au coeur du litige.

Le syndicat des 800 professionnels représente des ingénieurs, architectes, analystes et conseillers.