Société

STM: des patrons demandent au ministre Boulet de devancer l'application de sa loi

La nouvelle loi du ministre Boulet, adoptée en mai dernier, doit entrer en vigueur le 30 novembre.

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d0608261d894c8778e27d052db3e25bd96143b24099b07cd572df2532184c25e.jpg Un membre du syndicat des employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) qui manifestait, le 22 septembre 2025, à l'occasion de la deuxième grève de ce syndicat. La troisième est maintenant en cours. (Christinne Muschi | La Presse canadienne)

De grandes organisations du milieu économique unissent leur voix, mercredi, pour demander au ministre du Travail Jean Boulet de devancer l'entrée en vigueur de sa loi, à cause des répercussions des grèves à la Société de transport de Montréal.

La nouvelle loi du ministre Boulet, adoptée en mai dernier, doit entrer en vigueur le 30 novembre.

Elle lui permettra, s'il juge qu'un conflit de travail cause un «préjudice grave à la population» et lorsque la médiation entre les parties aura échoué, d'imposer l'arbitrage de différend. Ce serait alors un arbitre qui déterminerait les conditions de travail des salariés en grève ou en lock-out.

Une décision à cet effet du ministre aurait aussi pour résultat de mettre fin au conflit de travail.

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Ainsi, le Conseil du patronat du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québec, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, l'Association hôtelière du Grand Montréal, l'Association restauration Québec et le Conseil des arts de Montréal ont fait une sortie commune, mercredi, pour demander au ministre de ne plus attendre, vu les répercussions de la grève des 2400 employés d'entretien. Celle-ci a commencé le 31 octobre et doit se poursuivre jusqu'au 28 novembre.

Interrogé au sujet d'un possible devancement de l'entrée en vigueur de sa  loi, le ministre Boulet a carrément répondu: «ça peut être une option».