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Des personnes croisées à la station Berri-UQAM ont confié à Noovo Info que pour l’aller, cela se passait bien. Toutefois, c’est pour le retour que la situation inquiète.
Un autre homme a indiqué qu’il habitait près de la station Henri-Bourrassa, donc il est plutôt impensable de marcher pour lui...
«Je paie littéralement mon salaire en taxi.»
Des établissements scolaires ont pris des mesures afin de s’adapter à la situation. Le Cégep du Vieux Montréal, qui est situé près de la station Berri-UQAM, a réduit de son côté la durée des cours alors qu’un bloc de cinq minutes a été retiré pour chaque période. Avec cette décision, la journée de cours se termine à 17h05. Une enseignante s’est réjouie de ce choix au micro de Noovo Info. Une étudiante se dit également satisfaite. À voir dans la vidéo.
Le syndicat des employés d’entretien de la Société de transport de Montréal n’entend pas relâcher la pression sur l’employeur si la STM ne présente pas des offres qu’il juge acceptables, mais il demande à la nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, de s’impliquer dans le dossier.
Le Syndicat du transport de Montréal, qui représente les quelque 2400 employés d’entretien, a fait le point lundi matin sur sa décision de déclencher une grève de 28 jours à la suite de la suspension de la médiation. Il rejette toutefois la possibilité de faire appel à l’arbitrage.
«On comprend qu'on amène des désagréments, mais on permet avec les pointes (les services essentiels aux heures de pointe), aux étudiants d’aller à l'école, aux travailleuses et aux travailleurs de se rendre au travail», a avancé le président du syndicat, Bruno Jeannotte.
Questionnée sur l’état des négociations, la STM a répondu dans un courriel transmis à Noovo Info que «les médiateurs ont convenu de ne plus convoquer les parties pour le moment, considérant que les positions respectives étaient trop éloignées».
«Ceci dit, les discussions se poursuivent sans médiateur», a toutefois précisé la société. On affirme également que toutes les options «seront analysées» si le processus ne donne pas lieu à un rapprochement d’une entente.
Les impacts du conflit de travail se font également ressentir chez les entrepreneurs. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, des membres ont remarqué une baisse de l’achalandage. Des employés sont également arrivés en retard ou ne se sont pas présentés au travail en raison de l’interruption du service lié au conflit.
À noter aussi qu’un deuxième conflit de travail se déroule du côté de la STM alors que les chauffeurs d’autobus, les opérateurs de métro et les agents de stations font également la grève lors de certains jours.
- Avec des informations de La Presse canadienne