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Il s'agirait principalement des conservateurs, particulièrement en raison de la guerre commerciale avec les États-Unis.
Malgré une montée du patriotisme cette année à la suite des tensions avec l'administration Trump au sujet des droits de douane et des menaces d'annexion, moins de Canadiens se disent fiers de leur armée, selon un nouveau sondage.
«Si la fierté envers le Canada a augmenté à la suite des menaces existentielles proférées par le président américain Donald Trump, elle reste toutefois inférieure aux sommets atteints il y a quarante ans, lorsque les Canadiens étaient également plus disposés à se battre pour leur pays», a indiqué l'Institut Angus Reid dans son sondage publié jeudi.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Ce sont 52% des répondants qui se disent fiers lorsqu'ils pensent aux Forces armées canadiennes, contre 79% en novembre 2019.
Par ailleurs, le pourcentage de personnes interrogées disant ne pas se sentir fières lorsqu'elles pensent aux Forces armées canadiennes est passé de 12% il y a six ans à 31% aujourd'hui.
Le sondage a également révélé que les 18-34 ans sont moins susceptibles (43%) de prévoir un conflit armé qui les obligerait à s'engager dans l'armée pour servir au combat. Parallèlement, les personnes les plus disposées à s'engager sont âgées de plus de 54 ans (55%).
Ceux qui ont voté pour le Parti conservateur lors des élections fédérales d'avril sont plus susceptibles que les autres électeurs de se porter volontaires pour aller au combat, soit 59%. Les répondants qui ont soutenu les libéraux sont divisés, 41% d'entre eux ne se porteraient pas volontaires, contre 47% qui le feraient.
L'Institut Angus Reid a mené un sondage en ligne du 20 au 23 juin 2025 auprès d'un échantillon aléatoire de 1 619 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid. L'échantillon a été pondéré afin d'être représentatif de la population adulte à l'échelle nationale en fonction de la région, du sexe, de l'âge, du revenu du ménage et du niveau d'éducation, selon le recensement canadien. À des fins de comparaison uniquement, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur de plus ou moins deux points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les écarts dans les totaux ou entre les totaux sont dus à l'arrondi. Le sondage a été commandé et financé par l'ARI.