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Poste d'ambassadrice en France: la ministre de l'Industrie Mélanie Joly dément les rumeurs

«Je me concentre actuellement sur mon travail.»

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La ministre de l'Industrie, Mélanie Joly, se lève pendant la période de questions au Parlement à Ottawa, le mercredi 19 novembre 2025. La ministre de l'Industrie, Mélanie Joly, se lève pendant la période de questions au Parlement à Ottawa, le mercredi 19 novembre 2025. (Adrian Wyld / La Presse Canadienne)

La ministre canadienne de l'Industrie dément les rumeurs selon lesquelles elle envisagerait de quitter la politique pour devenir ambassadrice du Canada en France.

S'exprimant depuis Tokyo, Mélanie Joly a déclaré mercredi aux journalistes qu'elle n'était pas intéressée par ce poste.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

«Absolument pas», a répondu Mme Joly lorsqu'on lui a demandé si ce poste l'intéressait. 

«Je me concentre actuellement sur mon travail, qui consiste à être ministre de l'Industrie et à me battre pour chaque emploi dans ce pays en cette période de tensions commerciales.»
- Mélanie Joly, ministre canadienne de l'Industrie

Lundi, le Toronto Sun a cité des sources affirmant que Mme Joly cherchait à être nommée ambassadrice du Canada en France. Ce poste est actuellement occupé par l'ancien ministre libéral Stéphane Dion. Il a été nommé à ce poste par l'ancien premier ministre Justin Trudeau en 2022.

«Je pense également qu'il est très important que j'aie un sens très aigu du devoir envers mon pays, et je suis très consciente que nous devons être capables de collaborer avec le secteur privé et les gouvernements», a lancé Mme Joly. «Mes deux domaines d'expertise, à savoir les affaires et la géopolitique, sont en fait très utiles pour le Canada en ce moment.»

Les questions sur l'avenir de Mme Joly surviennent moins d'une semaine après que l'ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland ait été nommée à un nouveau poste l'été prochain, à la tête du Rhodes Trust. Mme Freeland n'a pas annoncé son intention de démissionner de son poste de députée, mais elle a affirmé qu'elle ne se présenterait pas aux prochaines élections. Elle a démissionné de son poste de ministre des Transports et du Commerce intérieur en septembre pour devenir la nouvelle représentante spéciale du Canada pour la reconstruction de l'Ukraine.

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En septembre, l'ancien ministre de la Justice de Trudeau et ancien secrétaire principal du premier ministre Mark Carney, David Lametti, a été nommé ambassadeur du Canada auprès des Nations unies. Il a pris ses fonctions le 17 novembre.

Selon certaines sources, deux autres anciens ministres du cabinet Trudeau envisageraient également une nouvelle carrière dans le service diplomatique.

Selon certaines sources, Bill Blair, qui a occupé le poste de ministre de la Défense jusqu'au début de cette année, devrait remplacer Ralph Goodale au poste de haut-commissaire au Royaume-Uni. Aucune nomination n'a encore été annoncée.

L'ancien ministre de l'Énergie, Jonathan Wilkinson, se serait également vu proposer un poste à Bruxelles en tant qu'ambassadeur auprès de l'Union européenne, mais rien n'a été annoncé.

Blair et Wilkinson continuent tous deux d'exercer leurs fonctions de députés libéraux.