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Les «snowbirds» se détournent aussi des États-Unis, mais dans une moindre mesure

Parallèlement, le nombre d’hivernants prévoyant de se rendre au Mexique, en Espagne ou dans d’autres destinations ensoleillées a presque doublé.

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036106c4a05dce74283c1f18d560ad1c24fd0604a3ec09e8a58b5edf5e319f0b.jpg Un agent des Services frontaliers du Canada rend les passeports à des visiteurs entrant au Canada depuis le Vermont au poste frontalier de l’autoroute 55 à Stanstead, au Québec, le jeudi 13 mars 2025. (Christinne Muschi / La Presse Canadienne)

Une nouvelle enquête révèle que moins d’hivernants, aussi appelés «snowbirds», prévoient de se rendre aux États-Unis cet hiver, beaucoup d’entre eux choisissant plutôt de s’envoler vers des destinations outre-mer.

Un sondage réalisé par Snowbird Advisor, une ressource en ligne destinée aux Canadiens qui passent l’hiver à l’étranger, montre une baisse de 15 % du nombre de répondants qui ont l’intention de se rendre aux États-Unis cette année.

Parallèlement, le nombre d’hivernants — les résidents qui passent au moins un mois dans un endroit plus chaud pendant l’hiver — prévoyant de se rendre au Mexique, en Espagne ou dans d’autres destinations ensoleillées a presque doublé.

Néanmoins, Stephen Fine, président de Snowbird Advisor Insurance, note qu’environ 70 % des 4000 répondants à l’enquête ont toujours l’intention de se rendre aux États-Unis, attirés par leur propriété immobilière, les amis et la famille.

Il souligne que la baisse de 15 % du nombre d’hivernants se rendant aux États-Unis est moins importante que celle observée dans d’autres segments du voyage transfrontalier, tels que les voyages d’agrément de courte durée.

Le sondage a été réalisé auprès de plus de 4000 «snowbirds» à la fin du mois d’octobre et ne peut être assorti d’une marge d’erreur, car il a été mené en ligne.

Selon les experts, l’aversion croissante des Canadiens pour les États-Unis résulte d’une combinaison de facteurs, notamment les tensions politiques liées aux droits de douane imposés par le président américain Donald Trump, la crainte d’un traitement potentiel à la frontière et un taux de change déséquilibré, le dollar canadien valant environ 71 cents américains.

Christopher Reynolds

Christopher Reynolds

Journaliste