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Ce voyage revêt une importance symbolique pour les chrétiens et les musulmans.
Le pape Léon XIV se rendra en Turquie et au Liban le mois prochain pour son premier voyage à l'étranger depuis son accession au pontificat, a annoncé mardi le Vatican.
Ce voyage revêt une importance symbolique pour les chrétiens et les musulmans, car il s'agit d'un pèlerinage dans deux pays que le prédécesseur du pape, François, avait prévu de visiter.
Le pape sera de passage en Turquie du 27 au 30 novembre, puis au Liban du 30 novembre au 2 décembre.
Le voyage en Turquie comprendra un pèlerinage à Iznik pour marquer le 1700e anniversaire du concile de Nicée, le premier concile œcuménique du christianisme.
Le pape François avait prévu de marquer cet anniversaire par un voyage en Turquie en mai, à l'invitation du patriarche Bartholomée Ier, chef spirituel des chrétiens orthodoxes du monde entier.
François est décédé en avril, et Léon a annoncé dès le début de son pontificat qu'il avait l'intention de réaliser les projets de son prédécesseur.
Ce voyage, annoncé à la date anniversaire des attaques du Hamas du 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, donnera au premier pape américain l'occasion de s'exprimer en termes généraux sur la paix au Moyen-Orient et le sort des chrétiens dans cette région.
Léon XIV n'a cessé d'appeler à la paix et au dialogue au Moyen-Orient, en particulier alors que l'offensive israélienne fait rage à Gaza.
Le pape François espérait depuis longtemps se rendre au Liban, mais l'instabilité politique et économique du pays l'a empêché de le faire de son vivant. Ce pays méditerranéen d'environ six millions d'habitants, dont plus d'un million de réfugiés syriens et palestiniens, compte le plus grand pourcentage de chrétiens au Moyen-Orient.
Cependant, le Vatican craint que l'instabilité du pays ne soit particulièrement dangereuse pour la présence continue de sa communauté chrétienne, rempart de l'Église au Moyen-Orient.
Le Liban lutte actuellement pour se relever après des années de crise économique et une guerre dévastatrice entre Israël et le groupe militant Hezbollah, qui s'est terminée en novembre par un cessez-le-feu négocié par les États-Unis et la France.
La formation d'un nouveau gouvernement réformiste a mis fin à deux ans de vide politique et a fait naître l'espoir d'une reprise, mais la situation reste tendue.