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La grève des employés d'entretien de la STM reprend pour deux autres journées

La rencontre de médiation entre la direction de la STM et le syndicat des employés d'entretien doit avoir lieu lundi.

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8ef200917dd7f79a1421d2383ba714de32ad1688d37e37de4cd0fe8d56292d3c.jpg Des cyclistes passent devant les portes verrouillées de l'entrée de la station McGill du métro, à Montréal, le mercredi 11 juin 2025. (Christopher Katsarov | La Presse canadienne)

Après une pause pour la fin de semaine du Grand Prix de Formule 1, les employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) reprennent leur grève pour deux autres journées, lundi et mardi.

Lors de ces deux journées, le service des autobus et du métro sera offert à 100% pendant les heures de pointe du matin et de l'après-midi, ainsi qu'en toute fin de soirée. À l'extérieur de ces périodes, le service sera réduit à 50% de son rythme habituel.

La grève des 2400 employés d'entretien de la STM a commencé lundi dernier. Lors de la première phase de la grève, il n'y avait aucun service à l'extérieur des périodes de services essentiels, ce qui a causé de nombreux maux de tête aux usagers du transport en commun.

La grève a été interrompue pour la fin de semaine du Grand Prix. Des motifs de sécurité avaient été évoqués pour justifier cette pause, en raison du nombre élevé de personnes devant se rendre sur l'île Notre-Dame pour l'événement de course automobile.

La grève de neuf jours du syndicat de la Fédération des employé(e)s des services publics, affiliée à la CSN, doit prendre fin mardi à 22 heures.

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La première véritable rencontre de médiation entre la direction de la STM et le syndicat des employés d'entretien doit par ailleurs se tenir lundi.

Vendredi dernier, le médiateur nommé par Québec a rencontré séparément la direction de la STM et le syndicat afin de se familiariser avec le dossier et les positions de chacun.

La sous-traitance est le principal point en litige, pour le moment.

Coincée par un budget serré, la STM dit avoir besoin de flexibilité. Le syndicat, pour sa part, dit se battre contre la privatisation de certains services et pour le maintien des emplois du service public.