Du grand écran à la télévision en passant par la scène, Kiefer Sutherland est de retour à Montréal.
«J'adore être ici. Vous savez, quand j'avais quatre ou cinq ans, mon père et sa femme, Francine, passaient leurs étés près de Magog et ils ont fini par acheter une maison là-bas. Pendant 40 ans, c'est là que je voyais mon père et mes frères», a-t-il confié à CTV News.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Bien qu'il ait grandi à Toronto, Kiefer Sutherland entretient un lien profond avec Montréal. Son père, Donald, était un fervent supporter des Expos et on disait qu'il réorganisait son emploi du temps pour pouvoir assister aux matchs.
«Je me souviens de deux choses en particulier: la première, c'est la vitesse à laquelle il roulait entre les Cantons-de-l'Est et Montréal pour aller voir un match. Et même enfant, je savais que c'était tout à fait illégal, car il était impossible de rouler aussi vite», a-t-il raconté. «[Mon père Donald] était tellement présent au Stade olympique que ses places se trouvaient sur la du troisième but, quelques rangées en arrière.»
«Lorsque d'autres équipes venaient jouer, des joueurs de troisième but venaient toujours serrer la main [de mon père] et lui dire bonjour.»
M. Sutherland a suivi les traces de son père et a fait son entrée à Hollywood dans les années 1980 dans des films tels que Stand By Me, aux côtés de Tom Cruise dans A Few Good Men, et dans Tinseltown, une comédie de Noël qui sortira en novembre.
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Mais l'acteur a toujours eu envie de repousser ses limites.
«Je pense que chaque fois que vous essayez quelque chose de nouveau, vous réalisez à quel point vous ne savez pas grand-chose, n'est-ce pas? Et je pense que lorsque vous êtes confronté aux limites de vos connaissances, que vous êtes sûr de ce que vous avez appris, mais que vous réalisez qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, cela vous rend naturellement nerveux», a expliqué l'acteur.
Sa dernière entreprise en date est Red Bank Whisky, une société qu'il a cofondée. Le whisky Red Bank est fabriqué en Nouvelle-Écosse à partir de blé, de seigle et d'eau canadiens, ce qui le distingue des produits américains.
«Je me suis dit que ce serait cool d'avoir un produit que nous pourrions emmener partout dans le monde et qui nous permettrait de vanter les mérites du Canada», a-t-il affirmé. «Pour moi, les whiskies canadiens ont toujours eu un profil aromatique qui s'apparentait à celui des bourbons américains et des bourbons du Kentucky.»
«En tant que grand amateur de whisky, parfois même un peu trop, je trouvais cela vraiment spécial», a-t-il ajouté.
Et bien qu'il travaille aujourd'hui dans le secteur des spiritueux, il a eu par le passé des démêlés avec l'alcool, notamment des arrestations pour conduite en état d'ébriété.
Interrogé sur sa relation avec l'alcool, il a répondu : «Elle est plus modérée qu'à l'époque où j'étais plus jeune».
«J'essayais de vivre autant que possible et j'ai commis quelques erreurs. Puis j'ai laissé certaines choses m'échapper et, avec le temps, on apprend de ces leçons», a-t-il précisé.
Grâce à cette évolution, la carrière de Kiefer Sutherland a perduré.
«Je suis certainement bien avancé dans l'âge mûr, voire plus âgé, et donc, oui, il y a des moments où je me sens certainement moins pertinent aujourd'hui qu'hier», a-t-il soutenu. «Les choses qui ont été couronnées de succès pour moi ont vraiment compté pour moi, car c'est ce que j'essaie d'accomplir.»
