Le projet d'aménagement paysager d'un couple de l'Ontario, qui souhaitait à embellir sa propriété et la rendre plus accessible, s'est transformé en un véritable casse-tête.
À la suite d'une plainte déposée par un voisin, la Ville de Kanata, près d'Ottawa, déclare maintenant que la majeure partie de l'aménagement paysager doit être enlevée.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Presque tous les autres habitants du quartier l'adorent», a affirmé Dean Kline, propriétaire de la maison. «Ils passent, se promènent et disent "wow, quel beau travail vous avez fait." C'est décevant, nous avons investi beaucoup d'argent là-dedans.»
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M. Kline et sa femme Pam ont dépensé près de 40 000 $ pour refaire leur pelouse, qui comprend désormais des pavés autobloquants, des pierres de rivière, des tremplins et des jardins.
Les problèmes sont survenus parce que l'aménagement paysager a été réalisé sur l'emprise de la Ville d'Ottawa.

«Apparemment, il n'est pas possible d'avoir le moindre ouvrage en pierre», a expliqué Pam Kline. «Il faut de la terre, de l'herbe ou du paillis. C'est la seule chose autorisée, alors si vous regardez autour de vous, je ne peux même pas imaginer combien de maisons dans mon propre quartier, sans parler de la Ville, seraient en violation flagrante.»
Le couple a reçu un «avis d'infraction» indiquant qu'il avait jusqu'au 30 septembre pour l'arracher, faute de quoi la Ville le ferait à sa place et lui enverrait une facture.
«Le règlement municipal interdit ces constructions, car elles gênent le drainage et le déneigement et peuvent avoir une incidence sur d'autres services municipaux», a rapporté Roger Chapman, directeur des services et de la réglementation, dans un communiqué.
«Garder le droit de passage libre de toute obstruction permet de s'assurer que les services de la Ville peuvent être fournis aux résidents et que le personnel peut travailler en toute sécurité et de manière efficace.»
La Ville a indiqué que des informations sur les travaux autorisés dans son emprise sont disponibles sur son site web ou en appelant le 3-1-1.
L'aménagement près du garage a également été cité comme un problème.
«Ce magnifique cercle qui nous a inspirés va être découpé en morceaux parce qu'il y a une restriction de largeur dont nous venons d'apprendre l'existence, appelée droit de passage privé», a déploré Pam Kline.
Des dizaines de voisins ont signé des lettres de soutien aux Kline.
«Je pense qu'il est temps de revoir les règles», a lancé le voisin David Haggarty. «En circulant, vous verrez que tout le monde, toutes sortes de gens l'ont fait.»
Dean Kline affirme que travailler avec la ville pour déterminer les prochaines étapes a été un défi.
«C'est comme si vous aviez besoin d'un avocat pour passer à travers toute cette paperasse et les aspects techniques qu'ils veulent que vous couvriez, ce qui n'est pas pour le commun des mortels», a-t-il déclaré.
«Vous devez soumettre toutes ces informations aux différents services et aucun d'entre eux ne veut voir l'ensemble du dossier. Ils ne veulent voir que leur petite partie... et il est difficile d'obtenir que quelqu'un nous donne une vue d'ensemble de ce que nous devons faire.»
Les Kline souhaitent obtenir un délai supplémentaire et souhaitaient que les règlements municipaux soient plus clairs.
«J'aimerais qu'ils informent les entrepreneurs et tous les contribuables afin qu'ils sachent comment procéder lorsqu'ils se lancent dans ce projet», a déclaré Dean Kline.
«Nous pensions l'avoir fait, mais apparemment ce n'est pas le cas, et il semble que nous allons devoir en payer le prix.»

