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Grève à la STM: refus de la proposition faite par le syndicat

L'offre qui sera déposée par le syndicat samedi «vise à rapprocher les parties pour convenir d’une entente le plus rapidement possible».

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Une personne lit l’avis de fermeture à l'entrée de la station de métro McGill, à Montréal, le mercredi 11 juin 2025. Une personne lit l’avis de fermeture à l'entrée de la station de métro McGill, à Montréal, le mercredi 11 juin 2025. (Christopher Katsarov/La Presse canadienne)

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN a annoncé avoir présenté samedi une proposition à l'employeur permettant de mettre fin à la grève affectant les services de métro et d'autobus dans la métropole. Une proposition qui a été refusée par la STM. Celle-ci a toutefois déposé une contre-proposition

La grève de 14 jours déclenchée la semaine dernière par les employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) prévoit encore des interruptions de service, en dehors des heures de pointe, lundi, mercredi et vendredi.

La direction de la STM avait déposé une offre globale portant sur l'organisation du travail, mais elle avait été rejetée par le syndicat des 2400 employés d'entretien, selon  la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard.

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN soutient que sa proposition vise à régler la majorité des enjeux normatifs concernant les conditions de travail. Si la STM l’accepte, la grève serait suspendue, ce qui permettrait d’éviter les arrêts de service dès lundi, indique le syndicat dans un communiqué publié en matinée.

L'offre du syndicat «vise à rapprocher les parties pour convenir d’une entente le plus rapidement possible. De plus, le syndicat propose de maintenir la présence du médiateur dans le dossier»,  au-delà de la fin de son mandat prévu au 30 septembre, précise le document.

«Nous espérons que la STM accepte notre offre sur les enjeux normatifs. Elle a l’occasion de mettre fin aux arrêts de service pour les usagères et les usagers. La balle est dans le camp de l’employeur», a déclaré  Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.

En début de soirée samedi, la STM a publié une déclaration écrite sur son site internet concernant la proposition faite par le syndicat. «Malheureusement, la STM considère que la proposition du Syndicat ne prenait pas en compte le contexte financier ni la réalité opérationnelle de la Société et ne présentait aucune avancée», écrit la société de transport. 

Elle précise toutefois qu'elle déposera elle-même une contre-offre et que les pourparlers se poursuivront le lundi 29 septembre. 

«La STM est toujours fermement engagée dans le processus de négociations et met tous les efforts possibles pour éviter la grève», est-il également écrit dans le communiqué. 

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.