Une deuxième grève sera déclenchée lundi matin par les employés d'entretien de la Société de transport de Montréal, alors que cette dernière a conclu, vendredi, qu'«on est très loin d'une entente» avec ce syndicat.
Au cours d'une rencontre avec la presse, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a précisé que les demandes du syndicat de la CSN représentent une somme de 300 millions $ sur cinq ans. Si elle acceptait de s'y plier, la société de transport devrait couper 10 % de son offre de service en autobus, a-t-elle affirmé.
Mme Léonard a révélé que la direction avait déposé une offre globale portant sur l'organisation du travail, jeudi, et que celle-ci avait été rejetée par le syndicat des 2400 employés d'entretien.
La grève sera donc déclenchée lundi matin, pour une durée de 14 jours. Elle prend toutefois une forme plus complexe que la précédente grève du mois de juin. Cette fois, les employés d'entretien refuseront de faire des heures supplémentaires durant les 14 jours. Et à cela s'ajouteront des interruptions de service, en dehors des heures de pointe, les lundis, mercredis et vendredis.
Les parties n'ont pas prévu d'autre séance de négociation d'ici lundi matin. Cette nouvelle grève paraît donc inévitable.