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Décès d'un Mexicain qui avait été blessé après des tirs dans un centre de l'ICE au Texas

Miguel Angel Garcia-Hernández avait été grièvement blessé par un tireur embusqué qui avait ouvert le feu sur un centre de rétention de l'ICE de Dallas.

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Un Mexicain, blessé le 24 septembre par un tireur alors qu’il se trouvait dans un centre de rétention à Dallas, au Texas, est décédé, a annoncé mardi la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.

«Toutes les démarches ont été effectuées pour que sa mère puisse être là-bas et nous sommes en contact avec la famille, dans tous les sens du terme, que ce soit en soutien économique ou moral», a déclaré Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale.

Miguel Angel Garcia-Hernández, 32 ans, selon la Ligue des Citoyens Latino-Américains Unis (LULAC), une ONG de la communauté hispanique aux États-Unis, avait été grièvement blessé par un tireur embusqué qui avait ouvert le feu sur un centre de rétention de la police américaine de l’immigration (ICE) de Dallas.

Avant de se donner la mort, il avait tué un ressortissant salvadorien et blessé grièvement deux autres pensionnaires du centre de rétention, dont Miguel Angel Garcia-Hernandez.

«Mon mari Miguel était un homme bon, un père aimant et un soutien pour notre famille», a déclaré son épouse Stephany Gauffeny, citée dans le communiqué de la LULAC.

Le tireur, qui a mortellement blessé les migrants se trouvant dans un fourgon, avait pourtant l’intention de s’en prendre aux policiers de l’immigration.

Selon l’enquête il avait inscrit l’expression anti-ICE sur une de ses munitions, le directeur du FBI, la police fédérale, Kash Patel, pointant un «mobile idéologique».

Et le président Donald Trump a rapidement accusé la «gauche radicale» d’inciter à la «violence», comme il l’avait fait après l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk le 10 septembre.

«Cette violence est le résultat de la diabolisation constante des forces de l’ordre par les démocrates de gauche radicale, qui appellent à démolir ICE et traitent les agents d’ICE de "nazis"», avait-il affirmé sur son réseau Truth Social.

Le président américain a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une «invasion» des États-Unis par des «criminels venus de l’étranger».

La police fédérale de l’immigration (ICE) est au centre de la politique d’expulsions massives mise en place et mène de nombreuses opérations musclées d’interpellations de migrants à travers le pays.

Cette force de police se retrouve ainsi au centre d’une bataille politique, la droite pro-Trump saluant ses actions contre l’immigration illégale, la gauche dénonçant des coups de force contre les sans-papiers.