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Non seulement de nombreuses habitations du sud du Québec ont été touchées par des inondations, mais les pluies torrentielles de la semaine dernière ont également dévasté de nombreuses exploitations agricoles.
«Il y a eu des impacts majeurs dans certaines régions», a déclaré le président du Syndicat de l'agriculture du Québec, Martin Caron. «Dans ces régions, les champs et les cultures ont été endommagés.»
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Caron indique que les régions de Lanaudière, de la Mauricie et de la Montérégie ont été touchées par les pires inondations pour les agriculteurs, mais qu'il y a eu des cas d'inondations extrêmes partout dans la province.
Il ajoute que certains céréaliers ont vu leurs cultures complètement submergées.
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Les Jardins Vaes, dans la région de Lanaudière, a souffert de ces précipitations massives. Il y est tombé plus de 200 millimètres de pluie à partir de vendredi dernier.
«C'est plus [de pluie] que ce que nous avons reçu en un mois l'année dernière», a mentionné la directrice administrative Marie-Hélène Martel. «Une grande partie de la zone cultivable a été inondée.»
Au moins 150 des 450 acres ont été inondés au Jardin Vaes, selon Mme Martel, et elle affirme que les cultures de céleri, d'oignons, d'oignons verts et de laitue ne sont pas récupérables.
Outre les conséquences immédiates, elle prévoit également des effets de retombée qui gêneront l'exploitation dans les semaines à venir.
«En ce qui concerne les cultures qui seront récoltées dans les semaines et les mois à venir, c'est à déterminer pour l'instant», a-t-elle dit. «Il est très difficile d'estimer l'ampleur des dégâts.»
Selon M. Caron, outre les conséquences économiques évidentes, les cultures pourraient développer des champignons et des moisissures ou être victimes de la propagation de maladies.
Selon lui, il est primordial de limiter les dégâts et les agriculteurs doivent avant tout évacuer l'eau des champs.
Les Jardins Vaes sont en train de contacter leur assurance au sujet des cultures endommagées, mais cela ne résout pas entièrement le problème.
«Si l'on se réfère à l'année dernière, le fait que toutes nos cultures soient assurées nous aide, mais ce n'est clairement pas suffisant pour couvrir ce que nous mettons dans les champs», a expliqué Mme Martel.
La famille Vaes exploite la ferme depuis quatre générations, soit depuis plus de 60 ans.
Cependant, des précipitations importantes auront sans aucun doute des conséquences économiques, ce qui pourrait créer des problèmes à l'avenir.
«Des castatrophes comme celle-ci compliquent certainement l'avenir de l'exploitation», a déclaré Mme Martel.