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Ils sont 155 à travailler dans cette usine de Beaulieu Canada, un fabricant et distributeur de couvre-plancher.
En lock-out depuis presque un mois, les travailleurs de l'usine de Beaulieu Canada à Acton Vale, en Montérégie, viennent de rejeter l'offre globale et finale de l'employeur.
C'est dans une proportion de 91 % que ces travailleurs, membres de l'Union des employé(e)s de service, affiliée à la FTQ, ont rejeté cette offre finale.
Ils sont 155 à travailler dans cette usine de Beaulieu Canada, un fabricant et distributeur de couvre-plancher.
«Devant ce refus, l’employeur est à étudier toutes les options qui s’offrent à lui en attendant la prochaine rencontre de négociations», a indiqué la direction, mardi.
Beaulieu Canada avait mis ses employés en lock-out le soir du 9 octobre dernier.
L'employeur avait fait savoir, le 30 octobre, qu'il avait présenté une offre finale et globale au syndicat et qu'il lui avait demandé de la présenter à ses membres. «L'offre prévoit des augmentations salariales et des ajustements normatifs, l'employeur souhaitant gagner en flexibilité, afin de demeurer concurrentiel sur le marché», avait-il expliqué.
Mais le syndicat affirme qu'avec cette offre, l'employeur «avait pour objectif de rendre tous les postes flexibles, mobiles et polyvalents. Une orientation qui reviendrait à effacer des décennies de droits acquis, ce à quoi les employés se sont fermement opposés».
Le représentant syndical de l'UES-800, Alexis Roy, note que l'offre contenait de plus des augmentations de salaire différenciées, qui auraient avantagé un groupe de salariés par rapport aux autres.