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Le syndicat fait état «d’une lenteur frustrante» dans les pourparlers.
Les dirigeants syndicaux qui représentent les pilotes d’Air Transat demandent à leurs membres d’appuyer un vote d’autorisation de grève.
Dans un communiqué publié mardi, les dirigeants de l’Association internationale des pilotes de ligne (ALPA) demandent aux pilotes de leur donner l’autorisation de déclencher une grève si aucun accord avec Air Transat n’est conclu avant le 10 décembre.
Le syndicat fait état «d’une lenteur frustrante» dans les pourparlers et déplore que la partie patronale passe «peu de temps à la table des négociations» et mette «des mois à soumettre des contre-propositions» aux employés.
Dans une déclaration transmise à La Presse Canadienne, la compagnie aérienne juge «hâtifs à ce stade-ci les propos de l’ALPA» et les délais actuels, «raisonnables». L'employeur rappelle que «les deux parties ont convenu de procéder à une refonte exhaustive de la convention collective, conscientes du calendrier nécessaire afin d’assurer un travail rigoureux».
Air Transat assure par ailleurs que ses opérations et ses activités se poursuivent normalement.
Selon le syndicat, les pilotes réclament «des salaires et des conditions de travail conformes aux normes de l'industrie».
Bradley Small, président du conseil exécutif principal (CEP) d'Air Transat, a écrit que les membres qu’il représente «sont toujours confrontés à des conditions de travail dépassées, dont des avantages sociaux parmi les plus faibles du secteur».
L’ALPA affirme être en pourparlers avec la compagnie aérienne depuis janvier, soit trois mois avant l'expiration de la convention collective selon l'employeur.
Le communiqué du syndicat publié mardi souligne que les parties «sont entrées en conciliation le 19 septembre et celle-ci devrait se poursuivre jusqu'au 18 novembre».
De plus, «si aucun accord n'est conclu d'ici là, une période de réflexion de 21 jours débutera le lendemain, le 19 novembre».
Air Transat assure être «investi à temps plein à la table dans l’objectif de conclure une convention collective compétitive et à la satisfaction des parties».
Les négociations contractuelles chez Air Transat font suite à un conflit de travail chez sa concurrente Air Canada, qui a entraîné l’annulation de vols en raison de la grève des agents de bord de cette compagnie.
Ceci est une version corrigée. Dans une version précédente, il était écrit, au 8e paragraphe, que «si aucun accord n'est conclu d'ici là, une période de réflexion de 21 jours débutera le lendemain, le 21 novembre». Il s'agit plutôt du 19 novembre.