Le syndicat représentant les pilotes d’Air Transat indique lundi avoir déposé un avis de différend auprès de la ministre fédérale de l'Emploi, Patty Hajdu, afin de demander la nomination d’un conciliateur dans le cadre des négociations contractuelles avec la compagnie.
Le Conseil exécutif principal (CEP) d’Air Transat, représenté par l’Association internationale des pilotes de ligne (ALPA), affirme être en pourparlers avec la compagnie aérienne depuis janvier, mais que les négociations sont au point mort.
Ottawa dispose de 15 jours pour nommer un conciliateur fédéral, après quoi les deux parties seront tenues de se rencontrer pendant au moins 60 jours, le temps que le conciliateur tente de les aider à conclure une entente, selon l’ALPA.
Bradley Small, président du CEP d’Air Transat, soutient que l’objectif du syndicat est d’obtenir une convention collective qui reflète les réalités actuelles du secteur, garantit une rémunération équitable, consacre la protection de l’emploi et améliore la qualité de vie des pilotes.
La porte-parole de la compagnie aérienne, Andréan Gagné, a souligné lundi qu'Air Transat avait accordé «l'attention nécessaire» aux négociations avec le syndicat jusqu'à présent.
«Dès le départ, les deux parties ont convenu de travailler à une refonte complète de la convention collective, pleinement conscientes du calendrier nécessaire pour garantir un processus complet et rigoureux», a-t-elle expliqué.
«Transat poursuit les discussions avec l'ALPA dans le but de conclure une convention collective moderne qui satisfasse les deux parties», a précisé la porte-parole.
Air Transat fait partie du voyagiste Transat A.T.
Les négociations contractuelles chez Air Transat font suite à un conflit de travail chez sa concurrente Air Canada, qui a entraîné l’annulation de vols en raison de la grève des agents de bord de cette compagnie.
