Chroniques

Les frissons d’octobre

Pour bien débuter ce mois horrible, voici quelques suggestions de films d’horreur.

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(Montage Noovo Info et Associated Press)

Octobre, c’est le mois des frissons. Des frissons parce que oui, en principe, le mercure descend et qu’on a recours à la petite laine. Mais aussi parce que c’est le mois qui nous amène vers la fête de l’Halloween. La fête des monstres, du paranormal et aussi de l’infirmière sexy. Cette dernière peut donner des frissons, mais pas nécessairement les mêmes que la fête des Morts. 

Beaucoup de gens connaissent mon grand amour pour les films d’horreur. Je suis tout autant un fan fini des blockbusters que des films de série C avec un budget de trois cennes et quart. Et on me demande souvent quels sont mes films préférés.

Alors, pour bien débuter ce mois horrible, voici quelques suggestions. Bien entendu, ça n’a rien de scientifique, ce n’est basé que sur mon échelle personnelle de la joie d’avoir peur. Installez-vous bien confortablement sur votre sofa avec votre bol d’oreilles frites BBQ et votre pinte de bile et de sang bien frappé.

Poltergeist (1982)

Une petite famille typique américaine va voir sa maison envahie par les fantômes. Avec en prime, une enfant qui disparaît dans une garde-robe, un clown toutou qui prend vie, un arbre avaleur de jeune garçon, des squelettes dans une piscine et une médium de petite taille. Encore aujourd’hui, ce film me donne des frissons. Un énorme succès à sa sortie. Un film réalisé par Tobe Hooper et produit par Steven Spielberg. La rumeur veut que ce soit Spielberg qui dirigeait la réalisation du film dans l’ombre. Mais il ne voulait pas que ce soit son nom au générique puisqu’un autre de ces films allait sortir la même année… E.T.. D’ailleurs, quand on voit les deux films, on a l’impression que les deux familles vivent dans le même quartier. Des fantômes et un extra-terrestre, ça fait beaucoup pour une petite banlieue tranquille.

The Descent (2005)

6 amies se retrouvent perdues dans une caverne encore inexplorée en expédition de spéléologie. Mais être perdue, ce n’est pas leur plus gros problème, elles ne sont pas seules sous terre. Dans ce film, les monstres cannibales sont parfaitement épeurants et violents. Mais le réalisateur Neil Marshall crée aussi une ambiance claustrophobie avec des tunnels étroits et le peu de lumière. Shauna MacDonald, qui joue le personnage principal, est solide, tout comme les cinq autres actrices. Petit fait divers : aucune des actrices n’avait vu les monstres avant de tourner la scène de leur découverte dans la caverne. Le réalisateur voulait garder l’effet de surprise…

The Entity (1982)

Basé sur un fait vécu, Barbara Hershey y joue une mère de famille monoparentale qui est agressée par un démon invisible chez elle. Elle sera aidée par des parapsychologues universitaires. Ce n’est pas un grand chef-d’œuvre, mais le fait que ce soit inspiré de faits réels ajoute au sentiment de peur. Et évidemment, ça nous amène à nous demander ce qu’il y a après la mort.

The Omen (1978)

Un ambassadeur américain à Rome et sa femme adoptent un enfant au passé nébuleux. Une histoire parfaite d’antéchrist avec une nounou protectrice et son chien malin, trois 6 (signe du démon) caché dans le cuir chevelu du petit Damien et un prêtre qui perdra la tête à vouloir connaître la vérité. Impossible de ne pas avoir de frissons quand le petit Damien fonce en bicyclette vers sa mère qui est debout sur un escabeau tout près du vide l’escalier. OUTCH.

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Suspiria (1977)

Dario Argento est un des maîtres de l’horreur italiens. Il a fait une tonne de films dans sa carrière, mais mon préféré reste Suspiria. Une école de danse classique allemande, une bande de jeunes étudiantes fringantes, une secte de sorcières, des rituels de sacrifice et une esthétique baroque rouge sang. C’est visuellement magnifique, la musique est plutôt insupportable, le jeu des actrices n’est pas égal, mais tout est là pour passer un bon moment dans l’univers de l’âge d’or des films d’horreur italiens.

The Hills Have Eyes (1977)

Bien avant Scream, le réalisateur Wes Craven donnait déjà dans l’horreur. Ce petit bijou s’écoute encore très bien aujourd’hui. Une famille en caravane tombe en panne dans le désert de la Californie. Une zone abandonnée où vit une famille plutôt violente, peu équilibrée et déformée par les essais nucléaires. Les petits cousins de la famille de Massacre à la tronçonneuse. Il y a eu un remake en 2006 qui s’écoute aussi très bien. Pourquoi ne pas se faire une projection double, un soir d’orage ?

Barrez bien les portes, déposez l’eau bénite sur la table à café, mettez-vous de l’ail autour de la gorge et bonne écoute. Vous m’en donnerez des nouvelles.

Si vous survivez.

WOUAHHH ! AHHHHH! 

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