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De passage au Saguenay—Lac-Saint-Jean dans le cadre de la campagne 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, la ministre de la Condition féminine, Martine Biron, réitère être concernée par le sujet.
«Les droits des femmes ils reculent dans le monde alors il faut être aux affaires, il faut surveiller les choses et faire la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes», a-t-elle affirmé.
Parmi les drames survenus au Québec, la région se souvient du meurtre d’Ève Chachai, survenu le 13 août dernier à Chicoutimi.
«C’est dur d’apprendre ça. À chaque fois que j’entends un féminicide, ça me fait mal parce qu’on fait beaucoup de travail […]», a-t-elle souligné.
Si le réseau de la santé et des services sociaux ainsi que les autorités policières sont de plus en plus sur un pied d’alerte pour tenter de contrer la violence faite aux femmes, et si les femmes dénoncent de plus en plus lorsqu’elles sont victimes de violence, il n’en demeure pas moins qu’il manque de certaines ressources.
«On n’a pas accès aux soins en santé mentale, ça déborde de partout, les psychologues ne sont pas accessibles, les travailleuses sociales, on le sait, tout le monde est sur une liste d’attente, on voudrait régler ce problème, mais c’est vraiment un problème sociétal», a notamment souligné Gisèle Dallaire, coordonnatrice au RECIF 02.
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La ministre de la Condition féminine, Martine Biron, était aussi de passage au Saguenay—Lac-Saint-Jean pour rencontrer des organismes qui oeuvrent auprès des femmes et pour parler du plan d'action de Québec pour l'accès à l'avortement.
Les détails dans le reportage de Jade Laplante.