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Quelques jours après que la Brasserie Dépareillée ait été victime du restant de la tempête Debbie, le propriétaire, Martin Poirier, a eu une mauvaise surprise en ouvrant la porte du logement qu’il gère avec les parents de sa conjointe.
Les propriétaires de la maison située sur la rue Sainte-Anne tentaient depuis un bon moment d’évincer leurs locataires, qui avaient cessé de payer leur loyer depuis quatre mois.
Après avoir été obligés de faire affaire avec un huissier, ils ont découvert leur logement fraîchement rénové dans un état épouvantable. Dépassé par les évènements, M. Poirier a préféré laisser son employé et futur locataire de la maison nous faire le tour de la propriété et nous expliquer les évènements.
«Martin venait de refaire les planchers, la peinture…. Il y a de la marde à grandeur: sur les murs, le plancher […] On va devoir refaire le deuxième étage au grand complet», explique le nouveau locataire, Gabriel Magny.
Les locataires expulsés sont propriétaires d’une compagnie de ménage.
C’est une famille de quatre enfants et deux adultes qui occupaient le logement depuis plus d’un an. Ils ont laissé presque toutes leurs possessions derrière eux, à l’exception de certains électroménagers, qu’ils seraient revenus chercher la veille de leur expulsion, selon le nouveau locataire.
Selon ce qu’ont appris les propriétaires, leurs anciens locataires opéraient aussi une compagnie d'ébénisterie dans le garage de la propriété et ont laissé tous leurs outils et matériaux sur place.
«Il y a plusieurs meubles qui étaient déjà là avant leur arrivée qui ont disparu. Qu’est-ce qui est à nous ou à eux, on ne le sait plus. […] On voit aussi qu’il y a des chambres qui ont été improvisées dans plusieurs pièces», ajoute Gabriel Magny.
Ce sont des milliers de dollars qui devront être réinvestis dans le logement, entre autres, pour gérer une importante infestation de puces. Les propriétaires et le futur locataire avaient déjà commencé à faire le ménage avant notre passage, mais l’odeur qui émanait de certaines pièces demeurait nauséabonde.
«Avant d’être expulsés, ils sont partis pendant vraiment longtemps, laissant leur chat seul dans la maison. [Depuis] le food truck de la microbrasserie, on l’entendait hurler. J’ai été voir et la litière, qui était dans le salon, débordait. La litière était aussi un bac de rangement, donc imaginez la quantité et l’odeur», se remémore l’employé de la microbrasserie.
Selon M. Magny, l’extérieur de la maison était généralement en désordre, mais la situation à l’intérieur de la maison était inconnue des propriétaires avant leur entrée dans celle-ci.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.