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Orages violents: comment fonctionne le système d’alerte d’Environnement Canada?

Voici un avant goût de ce qui ce cache derrière les alertes d'Environnement Canada.

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Dans les coulisses d’Environnement Canada lors d’orages violents Dans les coulisses d’Environnement Canada lors d’orages violents

Lors de temps orageux comme ce fut le cas dimanche, les équipes d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) sont débordées par l’ouvrage.

Dans les coulisses du centre opérationnel, les météorologues surveillent les cellules orageuses et se préparent à envoyer des alertes si celles-ci prennent de l’ampleur.

Voici un avant-gout de ce qui se cache derrière ces alertes.

«Elle est quand même assez intense cette cellule-là, clairement elle persiste et elle se dirige vers l'autoroute 15», explique le météorologue Maxime Desharnais.

Aucune alerte n’est envoyée, mais quelques secondes plus tard, la situation change.

«Je vais envoyer (une alerte) à Saint-Jérôme comme la cellule principale se déplace vers là», indique M. Desharnais.

Le danger est imminent, une alerte d'orages violents est envoyée et deux autres alertes sont envoyées dans les minutes suivantes.

Prévenir des dangers imminents

Les alertes d’orages violents d’ECCC ne sont pas à prendre à la légère, elles sont envoyées pour prévenir d’un danger imminent.

«On n’alerte pas pour rien, je pense que c'est important que les gens comprennent. On a des critères bien précis, ça veut dire qu'on a un des quatre critères», prévient Jean-Philippe Bégin, météorologue à ECCC.

Parmi les critères on compte notamment la présence d’une tornade, des vents violents de plus de 90 km/h, des grêlons de deux centimètres ou plus ou encore de la pluie torrentielle.

«Dans tous ces cas, ça pose un élément de danger. Un des quatre critères est suffisant pour qu’on envoie une alerte», explique M. Bégin.

Des veilles d’orages sont souvent envoyées plus tôt dans la journée pour prévenir d’un potentiel temps orageux.

«C'est pas à prendre à la légère quand on envoie une veille d'orages violents, même s’il fait beau le matin souvent c'est les pires journées en termes de temps violent.» 
-Maxime Desharnais, météorologue à ECCC

«Quand les orages se développent, c'est là qu'on tombe dans les alertes où le danger est imminent», souligne Julien Pellerin, météorologue à Environnement Canada.

Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste

Marie-Michelle Lauzon

Marie-Michelle Lauzon

Vidéojournaliste