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Dans l’intervalle, plusieurs consommateurs s’étaient faits à l’idée de faire une croix temporaire sur les produits américains pour plutôt se tourner vers les alternatives canadiennes.
À quel point s’agit-il d’une habitude facile à adopter?
Noovo Info s’est entretenu avec des Québécois afin de les sonder à ce sujet.
«On fait ce qu’on peut, avec les moyens du bord […] Mais on s’entend que des bananes, on n’en fait pas pousser au Québec», a lancé un client rencontré dans le stationnement d’une épicerie.
Un autre homme a convenu que cela prenait un «petit effort» supplémentaire pour repérer les produits québécois ou canadiens à l’épicerie.
Aliments du Québec fait cependant des efforts afin d’aider les consommateurs à mieux identifier les produits québécois. «On essaie le plus possible de les rendre visibles et de réduire l’effort pour les consommateurs de les repérer. On sait que les gens sont pressés, passent quelques secondes devant une tablette. On doit attirer leur attention», souligne la directrice générale, Isabelle Roy.
Le directeur général des Marchés publics de Montréal, Nicolas Fabien Ouellet, dit tout de même avoir remarqué un intérêt accru des clients pour les produits québécois, depuis les menaces de Donald Trump.
«On nous en parle beaucoup. Les gens veulent savoir la provenance, ils vont beaucoup parler aux marchands pour avoir plus d’information», relève-t-il.