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Près d'une douzaine de personnes se sont rassemblées et ont pris la parole au conseil de ville mardi soir.
«On nous enlève le droit de pratiquer notre religion. […] On ne la quémande pas la salle, on la loue», s’est indignée une membre de la communauté musulmane lors du conseil municipal.
La Ville a pris cette décision parce que le Centre de foires lui appartient et est donc soumis à la loi sur la laïcité.
«On a une politique pour la réservation de locaux intérieurs à la Ville de Sherbrooke qui existe depuis très longtemps. Et cette politique-là ne permettait pas la tenue d'activités à caractère religieux», explique la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin.
Elle ajoute que le Centre de foires est soumis à une nouvelle convention qui se doit de respecter les politiques municipales.
Mais cette décision n’est pas justifiable pour la communauté musulmane.
«Ça dégage plus un message de fermeture et d'exclusion. Ce n’est pas ça, la ville de Sherbrooke», a commenté Mohamed Soulami, directeur général d’Actions interculturelles de Sherbrooke, en entrevue avec Noovo Info.
La communauté musulmane espère que la Ville reviendra sur sa décision ou qu'elle pourra trouver une alternative pour accueillir tous les membres à Sherbrooke.