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La composition des sols au Québec rend la province plus vulnérable à cette catastrophe naturelle.
«La vallée du Saint-Laurent, la vallée de l'Outaouais, le Saguenay sont des endroits qui reposent sur un sol argileux, donc composé d'argile […] une matière qui sature rapidement et qui a tendance à bouger plus facilement», explique Alex Verville, collaborateur à météo à Noovo Info.
Le sol argileux mélangé à de la pluie favorise les glissements de terrain, mais aussi les inondations, précise M. Verville.
Les changements climatiques ne font rien pour améliorer la situation qui pourrait devenir de plus en plus critique.
«Avec les hivers de plus en plus doux, la neige au sol fond plus rapidement, les précipitations sont plus liquides ce qui occasionne un sol qui a tendance à moins geler. Et tout ça fait en sorte que l'eau peut s'infiltrer beaucoup plus facilement et beaucoup plus rapidement», explique Alex Verville.
Il faut revenir 10 000 ans dans le passé pour comprendre d'où vient l’argile qui se retrouve dans le sol québécois.
«La mer de Champlain recouvrait plusieurs secteurs et quand elle s'est retirée, elle a laissé l'argile derrière», rapporte M. Verville.
Comme les glissements de terrain risquent de se produire de plus en plus souvent, le gouvernement du Québec a notamment interdit les nouvelles constructions dans des secteurs plus à risques.
À voir dans la vidéo.