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Son premier réflexe, lorsqu’il a aperçu qu’une partie de la route avait déboulé, a été de partir vers ses voisins pour les avertir. Lorsqu’il est revenu, sa maison avait été emporté par le glissement de terrain.
Ses trois chiens se trouvaient à l’intérieur lorsque la maison a été engloutie, mais par miracle, les bêtes ont réussi à s’en sortir et sont apparus dans les champs avoisinants.
«Il y a un mois exactement, il a fait une rupture de l'aorte et il y a à peu près 3 % des gens qui s'en sortent et il en fait partie. Mais un mois plus tard, il perd sa maison», a raconté Audrey-Anne Gervais, belle-fille du sinistré en entrevue avec Noovo Info.
Mais la malchance continue de le suivre, alors que ses assurances lui indiquent qu’ils ne couvrent pas les glissements de terrain. Il se retrouvent donc sans logement, sans effets personnels et sans moyen pour reconstruire.
Sa famille a lancé une campagne de financement pour l'aider à se remettre, après avoir tout perdu. Leur objectif était d’amasser 50 000$ et à peine 24h après avoir lancé la page GoFundMe, plus de 25 000$ ont été récoltés.
Plusieurs experts étaient toujours sur les lieux jeudi afin de déterminer les causes probables du glissement de terrain, mais aussi pour surveiller l'évolution de la situation.
Il est toutefois trop tôt pour connaître les causes.
«C'est tragique pour ceux et celles qui l'ont vécu. On ne peut pas anticiper ça, c'est comme des volcans, c'est comme des plaques tectoniques pour des tremblements de terre, on connaît une vulnérabilité, mais on ne peut pas prévoir à quel moment un phénomène comme celui là arrivera», a commenté Benoit Charrette, ministre de l’Environnement.
Mais selon le professeur au département de géologie de l’Université Laval, Jacques Locat, le glissement de terrain pourrait avoir un lien avec l’érosion du ruisseau qui a été accéléré depuis quelques années dans le secteur.
«Probablement que le ruisseau a réussi à tailler assez profondément en arrière de l'escarpement du talus pour aller exposer des argiles très sensibles et qui, elles ont pu à à cause probablement des pentes dans le ruisseau, commencer à glisser et graduellement et rapidement développer la coulée», explique-t-il.
À voir dans la vidéo.