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Guerre commerciale: voici combien coûtent maintenant les autos usagées au Québec

Le marché n'est pas épargné par le conflit...

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Le prix des véhicules usagés continue d’augmenter au Québec Le prix des véhicules usagés continue d’augmenter au Québec

Le prix des véhicules usagés a explosé au Québec dans les dernières années et la tendance se maintient en raison de la forte demande et de la guerre commerciale qui perturbe le marché automobile.

En date de juin 2025, les prix des véhicules d'occasion au Québec ont bondi de 6,4 % sur un an, atteignant une  moyenne de 35 746 $. Les prix des véhicules neufs, quant à eux, ont chuté de 4,7 % pour s'établir à 63 284 $.

Benoit Laforce, VP vice-président de l’équipe médias chez AutoHebdo, a indiqué en entrevue avec Noovo Info qu’avec les annonces de tarifs en début d’année, il était certain que le marché allait être mis à l’épreuve.

«Chez AutoHebdo, on avait prévu justement en début d'année quand on a vu les annonces au niveau des tarifs qu'on pouvait avoir une augmentation des prix des véhicules d'occasion», dit-il.

Pour certains concessionnaires de véhicules d’occasion, comme Gervais Auto, cette augmentation des prix est bien accueillie.

«Vu qu’il y a beaucoup de clientèle qui se penche sur les véhicules d'occasion, pour nous, c'est une faveur dans le fond, ils viennent rechercher des véhicules de seconde main», mentionne Samuel Gervais, gestionnaire des achats chez Gervais Auto

Ce dernier indique que le budget moyen de sa clientèle tourne aux alentours de 23 000$.

Parmi les meilleurs vendeurs des véhicules à essence en 2024, le Hyundai Elantra se retrouve en première position et le RAM 1500 n’est pas loin derrière.

Seulement 5 % des véhicules vendus chez Gervais Auto sont électriques. Pourtant, le prix des véhicules électriques neufs et usagés est en baisse. Pour ce qui est des ventes, elles ont diminué de 45 % comparativement à l'année dernière.

Cette baisse s’explique entre autres par l’arrêt du programme d’aide fédéral pour aider les consommateurs à acheter des véhicules électriques et la baisse des subventions au provincial.

«Ce support gouvernemental là qui a terminé tant au niveau provincial que du fédéral a amené justement le consommateur à reculer son intention d'achat», explique M. Laforce.

L'incertitude quant à la transition vers les véhicules électriques ou hybrides est d’ailleurs l'un des facteurs qui poussent les gens à garder leur véhicule plus longtemps, ce qui enchante les garagistes.

«Ça commence à être le fun de voir qu'on a des machines qui sont extraordinaires. Les gens veulent les garder plus longtemps. Ça vaut tu la peine? Je pense que oui», soutient André St-Pierre, directeur général du Garage Charles Trucotte.

«On est de plus en plus en demande à cause du changement des voitures. C’est très encourageant, c'est un potentiel épouvantable.»

Les tendances qu'on observe dans le marché automobile au Québec se font aussi sentir partout au pays.

Voyez le reportage d’Eliot Tremblay dans la vidéo. 

Laurie Gervais

Laurie Gervais

Journaliste

Eliot Tremblay

Eliot Tremblay

Journaliste