Début du contenu principal.
Selon la directrice de Moisson Montréal, Chantal Vézina, l'insécurité alimentaire demeure un grand défi dans la province. Et, les visages de ceux qui y ont recours changent aussi.
«On n’est plus dans les populations vulnérables. On est dans les populations tout simplement. Mon voisin peut avoir besoin d’aide. […] Il y a 5-10 ans, les travailleurs n’allaient pas dans les banques alimentaires à moins d’avoir un défi de santé ou une perte d’emploi», a-t-elle expliqué au bulletin Noovo Info 17.
Alors que la demande ne cesse d'augmenter, les banques alimentaires peinent à offrir des paniers complets aux familles dans le besoin en raison du manque de denrées et de ressources.
«C’est un peu comme une roue sans fin parce que, même si l’association fait les achats, il ne faut pas oublier que le prix des denrées est très élevé», a mentionné Mme Vézina.
Devant l'aggravation de l'insécurité alimentaire, Québec a allongé jeudi un autre 8 millions $ aux Banques alimentaires du Québec, portant le total de l'aide à 18 millions $, soit le montant que le regroupement avait demandé initialement. Bien que reconnaissante de cette somme, la directrice de Moisson Montréal pense que ce n'est pas la solution à long terme.
«Ça va permettre à notre association d’acheter des denrées. Ça nous aide, mais ce n’est pas la fin en soi pour soulager l’insécurité alimentaire», a-t-elle confié sur nos ondes.
Voyez l'entrevue complète de Chantal Vézina au bulletin Noovo Info 17.