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Avec son conjoint et leurs sept enfants âgés de 2 ans à 18 ans, elle peine à trouver un nouveau toit depuis cette tragédie. S’ils ne trouvent pas un nouveau logis d’ici une vingtaine de jours, ils se retrouveront à la rue.
«Je suis souvent complètement désemparée, désespérée. Je ne sais plus quoi faire», confie Amélie.
La famille originaire de Montréal qui vit au Saguenay depuis un an a épuisé ses ressources. «Deux chambres, c’est 2400 $. Je comprends que c’est tout meublé, avec une piscine, mais c’est vraiment cher», commente Amélie en faisant défiler les annonces.
Que ce soit sur Kijiji, Marketplace, via des organismes ou l’Office d’habitation de la région, rien ne correspond aux besoins de la famille, qui ne veut pas déraciner les enfants. Elle a même tenté de contacter des propriétaires sur les plateformes Centris et Duproprio afin de vérifier si ceux-ci étaient prêts à louer leurs propriétés en vente depuis un moment.
La famille a été prise en charge par la Croix-Rouge les trois premières journées suivant l’incendie. Par la suite, elle s’est logée dans un Airbnb. Et le logement où elle demeure présentement ne pourra l’accueillir indéfiniment.
Plusieurs propriétaires semblent tout simplement réticents à l’idée de louer leur logement à une famille avec autant d’enfants. «On est des gens quand même très calmes, très respectueux. On a toujours payé, on a toujours été assurés», soutient Amélie.
Son conjoint et elle sont présentement aux études et doivent s’occuper de leurs enfants.
Une campagne Gofundme avec l’objectif d’amasser 20 000 $ pour aider la famille a été mis sur pied.
Au moment d’écrire ces lignes, un peu plus de 4500 $ avaient été amassés.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.