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«Entre nous, on se prépare, a confié Lior Bibas, un père de famille de trois enfants. On se sent en sécurité, mais on s’attend à ce qu’il y ait des attaques physiques contre des personnes.»
M. Bibas estime que plus le conflit en Israël perdurera, plus le risque augmentera pour la communauté juive du Québec.
«Il va avoir des bénévoles qui vont être formés afin de savoir comment se défendre et agir comme des membres de sécurité pour les synagogues et les écoles», a-t-il expliqué.
Les écoles ont par ailleurs envoyé des messages aux parents disant que le gouvernement israélien et les autres écoles d’Israël les ont informé que des terroristes «pourraient diffuser des vidéos terribles et extrêmement traumatisantes sur des chaînes publiques comme TikTok et Instagram, auxquelles les enfants ont facilement accès».
Les établissements scolaires demandent donc aux parents de surveiller ce que leur enfant regarde sur les réseaux sociaux et de supprimer ces plateformes de leur appareil.
«Des vidéos d’exécution de civils pris en otage. Ce sont vraiment des affaires barbares et sauvages qui n’ont pas leur place dans notre société et sur notre planète», a déploré M. Bibas.
La directrice du Centre consultatif des relations juives et israéliennes, Eta Yudin, se demande comment de telles images peuvent être publiées sur les réseaux sociaux.
«Nos enfants, il ne faut absolument pas qu’ils voient ces images d’une personne abattue, molestée, tuée ou des bébés décapités», a-t-elle lancé.
Vanessa Dayan était en Israël avec ses deux enfants âgés de 3 et 5 lorsque le Hamas s’est mis à attaquer. Des bruits de sirène retentissaient dans la ville. C’était le chaos, raconte-t-elle.
«On n’avait pas nos téléphones, on ne savait pas où se mettre. Les enfants ne comprenaient pas qu’il fallait courir et se protéger. On leur a dit que c’était des sirènes pour éteindre le feu, mais ils ont compris que ce n’était pas ça…»
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.