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En effet, la fermeture complète des salles à manger ainsi que la fermeture des commerces le dimanche ont incité plusieurs entreprises à fermer temporairement leurs portes.
Les décisions de Québec ont d’ailleurs fait sourciller la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, qui a de la difficulté à comprendre en quoi tout cela aidera à améliorer la situation pandémique dans la province.
Selon le directeur des affaires provinciales de la FCEI, Francis Bérubé, la fermeture des commerces le dimanche pourrait même avoir l’effet inverse.
«Les interrogations qu’on a eues d’entrée de jeu, c’est de se demander dans quelle mesure l’objectif était rencontré, parce qu’on anticipe que les samedis, l’achalandage soit nettement plus élevé», a-t-il lancé, vendredi, sur les ondes de Noovo Info.
M. Bérubé a également démenti le fait que «cette mesure était justifiée pour aider au niveau de la pénurie de main-d’œuvre».
«Rien n’empêche un entrepreneur de fermer son entreprise le dimanche. Donc, on s’interroge un peu sur cette mesure-là», a-t-il ajouté.
Les nouvelles mesures annoncées ne sont qu’un poids supplémentaire aux entrepreneurs, qui écopent depuis un long moment, a raconté le directeur provincial de la FCEI.
«On voyait qu’il y avait une tendance quand même assez importante au niveau des revenus, a-t-il mentionné. La plupart des PME, les revenus n’étaient pas au rendez-vous. Donc, le cumul avec ces nouvelles restrictions-là, pour certaines PME, ça va être extrêmement difficile.»
La FCEI et Restaurants Canada ont demandé au gouvernement du Canada, lors du mois de décembre, de réinstaurer la subvention salariale et l’aide au loyer afin qu’elles soient disponibles pour toutes les entreprises, indépendamment de leur baisse de revenu, jusqu’à un maximum de 75 % de subvention.
«À l’échelle canadienne, on a reçu plus de 150 000 appels depuis le début de la pandémie, a affirmé M. Bérubé. Si on veut maintenir un tissu économique fort, il faut s’assurer d’être présent pour ces entrepreneurs-là.»