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La co-porte-parole de Québec solidaire Ruba Ghazal espère convaincre le gouvernement Legault d'emboîter le pas à d'autres provinces.
Au lendemain du dépôt de projet de loi, l’élue solidaire s’est entretenue avec Noovo Info. «Au Québec, on a du retard par rapport à la contraception. Le gouvernement a déposé un plan pour rendre plus accessible l’avortement et c’est une bonne chose. Mais il manquait quand même un gros morceau, qui est de prévenir les grossesses non planifiées», a-t-elle fait valoir.
Selon l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, la solution réside aussi en un meilleur accès aux soins de santé.
Et la chroniqueuse spécialisée en questions féministes Anne-Sophie Gravel rappelle que de telles mesures sont nécessaires, alors que des rassemblements pro-vie ont eu lieu dernièrement.
La semaine dernière, lors de l'étude des crédits, le premier ministre François Legault s'est dit ouvert à considérer la contraception gratuite, affirme Mme Ghazal. «Le premier ministre, j'ai senti de l'intérêt face aux arguments que je lui donnais, pourquoi c'est important de le rendre gratuit, mais il n'y a pas eu d'engagement de sa part», se désole la cheffe du deuxième groupe de l'opposition.
M. Legault se serait toutefois engagé à en discuter de nouveau avec le ministre de la Santé «pour voir ce qu'il est capable de faire», a rapporté Mme Ghazal.
QS fait valoir que 25 % des jeunes femmes qui ne souhaitent pas devenir enceintes n’utilisent pas systématiquement de contraceptifs et que le coût des produits contraceptifs est l'un des principaux freins à l'accès.
Mme Ghazal souligne que le Québec accuse déjà un retard en matière de contraception gratuite, la Colombie-Britannique, le Manitoba et l'Île-du-Prince-Édouard ayant déjà été de l'avant.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.
Avec de l'information de Katrine Desautels de La Presse canadienne.